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Date

03 janvier 2023

Catégorie

Enjeux RH

Comment bien quitter son entreprise ?

Comment bien quitter son entreprise ?

L’immense majorité des salariés ne passent plus toute leur carrière au sein d’une même entreprise. Chacun est donc amené, un jour ou l’autre, à quitter une entreprise. Un exercice parfois délicat - y compris lorsque vous partez en bons termes !

Le compte à rebours est lancé ! Il ne vous reste plus que quelques jours ou semaines avant de voguer vers de nouvelles aventures ? L’équipe du Pupitre vous propose aujourd’hui les conseils clés à suivre pour que votre départ se passe dans les meilleures conditions. 

Vous quittez votre entreprise…

Chaque départ est particulier. Vous venez de présenter votre démission ? Vous avez négocié une rupture conventionnelle avec votre employeur ? Vous faites l’objet d’une procédure de licenciement ? Votre contrat en CDD, VIE, stage ou alternance touche à sa fin ? 

Qu’il soit à l’initiative de l’entreprise ou du candidat, chaque départ est particulier. Les raisons et motivations qui peuvent l’expliquer sont variables, et se cumulent parfois :

  • un désintérêt pour le poste ;
  • une évolution salariale jugée insuffisante ;
  • un désalignement avec la culture et les valeurs de l’entreprise ;
  • des difficultés avec le mode de management ;
  • une opportunité plus proche géographiquement ;
  • des velléités d’entreprendre et de créer une entreprise ;
  • la recherche d’un meilleur équilibre vie professionnelle vie personnelle ;
  • etc. 

Quelles qu’en soient les raisons, il vaut toujours mieux s’assurer de soigner vos derniers jours et dernières semaines. 

6 bonnes raisons de soigner votre départ 

Vous n’en êtes pas - encore - convaincus, voici six excellentes raisons de tout faire pour quitter votre entreprise de la meilleure des façons. 

1. Parce que c’est plus agréable pour tout le monde

Rien de plus efficace pour ruiner l’ambiance d’une entreprise qu’un collaborateur sur le départ qui entretient un bras de fer avec sa hiérarchie et multiplie les critiques envers l’organisation.

Cela ne fait aucun doute : un départ qui se passe en douceur est autrement plus agréable, pour le collaborateur, comme pour son manager et l’ensemble des équipes. 

2. Pour que votre départ ne pénalise pas vos collègues 

Le départ d’un collaborateur est toujours un moment à risque pour une entreprise. Une situation qui, si elle est mal gérée, peut avoir des conséquences importantes sur les autres membres de l’équipe. 

Cela est vrai à double titre : d’une part parce que si le départ n’est pas annoncé, ou négocié correctement, cela peut impacter négativement la motivation des équipes ; d’autre part, à défaut de solution pour récupérer les dossiers vacants, les autres membres de l’équipe subissent parfois une surcharge de travail.

Vous êtes dans la position du collaborateur sur le départ ? Pour éviter que cela ne pénalise trop durement vos collègues, anticipez un maximum :

  • Prévoyez de terminer les dossiers et les projets qui peuvent l’être ;
  • Préparez une transition en douceur pour les sujets qui devront être repris par d’autres.

Rien de tel pour partir l’esprit serein et la conscience tranquille !

3. Pour laisser une bonne dernière impression

Que vous ayez passé deux mois ou trente ans au sein de l’entreprise, il serait dommage de ternir l’ensemble de votre œuvre en laissant une dernière impression désastreuse… Même dans un contexte conflictuel, mieux vaut prendre sur soi, faire le dos rond et tenir sa langue, que d’envenimer la situation, ce qui ne pourra que vous desservir. 

4. Parce qu’il ne faut jamais dire jamais

Il n’est pas rare qu’un collaborateur revienne dans une entreprise qu’il avait quittée précédemment. Ce phénomène a d’ailleurs désormais un nom : les salariés boomerangs. Même si ce scénario vous semble hautement improbable, rien ne dit qu’il en sera toujours de même dans un, trois ou cinq ans. Autant mettre toutes les chances de votre côté et éviter de partir en mauvais termes.

5. Pour entretenir votre réseau professionnel

Ce n’est pas parce que vous quittez une entreprise que tous vos liens cessent avec vos anciens collègues, managers et managés. Bien au contraire ! Garder de bonnes relations pourrait vous être utile à l’avenir. 

Qui sait, Ernest, votre ancien voisin de desk pourrait bien être celui qui vous fera passer un nouveau cap dans votre carrière, dans quinze ans !

6. Pour passer de bons derniers moments

Dernière, et tout aussi excellente raison : la vie en entreprise est aussi émaillée de jolis moments de partage, de connivence et de bonne humeur. Qui a dit qu’un départ devait nécessairement rimer avec bras de fer, agacement et ambiance glaciale ?

Vous êtes restés professionnels jusqu’au bout, vous êtes assuré de laisser une image positive au sein de l’entreprise… Vos derniers jours sont l’occasion de partir en beauté, autour d’un verre ou d’une table. 

Selon vos préférences, organisez un pot de départ, ou un déjeuner avec les collègues que vous appréciez, pour mettre un terme à votre expérience dans cette entreprise sur une note positive et joyeuse.

Comment annoncer votre départ ?

Pour quitter votre entreprise dans les meilleures dispositions, le premier pas consiste à préparer soigneusement l’annonce de votre départ. Cela tient bien sûr essentiellement dans le cas où ce départ est à votre initiative. 

Auquel cas, si votre décision fait suite à des désaccords ou à des problématiques internes spécifiques, il est souvent préférable d’en parler au préalable. Des solutions peuvent parfois être trouvées… et à défaut cela préparera votre hiérarchie à la possibilité d’un départ. Notons cependant qu’en fonction des raisons qui vous conduisent à quitter l’entreprise, rien ne vous oblige à les partager.

1. Présentez votre démission à votre manager de vive voix

Une fois votre décision prise, pour favoriser l’apaisement, il est conseillé d’aller voir directement votre manager pour lui annoncer de vive voix votre démission. Cela vous évitera de mettre votre hiérarchie devant le fait accompli, au moment où elle recevra votre lettre de démission… Lettre que vous lui ferez idéalement parvenir en parallèle de votre annonce par oral.

2. Parlez-en avec vos collègues et les autres managers

Une fois votre départ acté, il s’agit de définir comment l’annoncer au reste des équipes. Chaque situation est différente, mais a minima, mieux vaut prévenir rapidement - et par oral - les différents managers de l’entreprise, ainsi que les autres membres de votre équipe. En effet, comme chacun le sait, les rumeurs vont parfois bon train au sein d’une entreprise… et il est toujours plus agréable d’apprendre un départ de la bouche du principal concerné et d’un dirigeant de l’entreprise, qu’à la machine à café, au détour d’une conversation sur la météo quotidienne.

Respectez votre préavis

Bien entendu, si vous subissez une procédure de licenciement, ou si vous arrivez au terme de votre CDD, de votre contrat d’alternance ou de stage, ce conseil ne vous concerne pas.

Dans toute autre situation, en revanche vous aurez généralement un préavis à respecter, fixé par votre convention collective et souvent compris entre 1 et 3 mois.

Bien entendu, cette durée de préavis peut faire l’objet d’une négociation. Si celle-ci ne devait pas aboutir, il serait cependant hautement déconseillé de rentrer dans un bras de fer, ou de cesser de vous présenter au travail. 

Et pour cause : en cas de préavis non effectué, l’employeur est en droit de vous réclamer une indemnité compensatrice, voire, le cas échéant des dommages et intérêts.

Prévoyez la transition pour vos dossiers en cours

Vous êtes déterminé à quitter votre entreprise dans les meilleures dispositions ? Pas question d’arrêter de travailler du jour au lendemain et de tout laisser en plan. 

Au contraire, vos derniers mois ou semaines seront consacrés à faire en sorte que la transition se fasse en douceur avec votre successeur, ou à défaut avec les équipes qui reprendront le flambeau des sujets dont vous vous occupiez.

1. Vous n’avez pas (encore) de successeur

De deux choses l’une : soit votre successeur n’a pas été trouvé ou n’est pas arrivé, soit la décision a été prise de ne pas en chercher pour le moment. 

Dans un cas comme dans l’autre, l’idéal sera de vous assurer de boucler tout ce qui peut l’être avant votre départ. 

Pour ce qui est des tâches qui devront être reprises en main par d’autres membres de l’équipe, dans la mesure du possible, prévoyez des moments pour former ces derniers sur les missions concernées.

Pour les tâches qui reviendront à un éventuel successeur, l’utilisation d’outils comme Notion ou Loom vous permettront de réaliser rapidement de véritables tutoriels qui lui simplifieront grandement la prise de poste en lui transmettant toutes les informations dont il aura besoin. 

2. Vous bénéficiez d’une période de transition avec votre successeur

Ce cas de figure est idéal. Cela vous laisse donc le temps pour le former et lui fournir toutes les ficelles nécessaires pour prendre le poste en main. Quand bien même cela n’est pas toujours un exercice évident. A fortiori si l’on a du mal à laisser son égo de côté. 

Prenez le temps de lui présenter les différents outils que vous utilisez, les différentes procédures à suivre, les différentes équipes avec lesquelles il sera amené à travailler. Votre période de chevauchement est trop courte pour balayer l’ensemble des missions ? Qu’à cela ne tienne, prévoyez des guides rédactionnels et des to-do-lists qui lui permettront de s’en sortir par lui-même sur les sujets que vous n’aurez pas eu le temps d’aborder.  

Investissez-vous jusqu’au bout

Naturellement, voilà qui est lié aux éléments précédents. Même s’il peut être tentant, si vous venez d’annoncer votre démission (d’autant plus si l’on vient de vous signifier votre licenciement), de vous la couler douce jusqu’au jour du départ : cela n’est pas une stratégie gagnante ! Loin s’en faut : cela sera, bien sûr, dommageable pour l’entreprise, mais également pour votre propre conscience professionnelle, et aussi et surtout pour votre image au sein de l’entreprise. Et cela pourrait vous jouer des tours un jour ou l’autre. 

Qu’il s’agisse de quelques semaines ou de quelques mois, allez au contraire jusqu’au bout de votre aventure au sein de l’entreprise. En partant sur une bonne note, vous laisserez un souvenir positif dans la tête de vos collègues. Qui sait, ces mêmes collègues penseront peut-être à vous pour une nouvelle opportunité, dans leur prochaine entreprise, d’ici quelques années ?

Quel que soit le contexte de votre départ, quitter une entreprise est toujours un moment délicat, et fort en émotions. Il n’est jamais facile de tourner une page, sans savoir ce que la suivante nous réserve. 

Une carrière est un livre rempli de surprises. Vous pourriez croiser de nouveau la route de cette entreprise, quelques pages plus loin. Ou retrouver un ancien collègue pour écrire une nouvelle ligne ensemble. 

Vous êtes prêt à quitter votre entreprise en beauté ? A vous de jouer ! 

Date

03 janvier 2023

Catégorie

Enjeux RH

Rédigé par
Thomas Motti
Thomas Motti
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