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Date

08 décembre 2022

Catégorie

Enjeux RH

Pourquoi et comment embaucher des collaborateurs étrangers

Pourquoi et comment embaucher des collaborateurs étrangers

Pourquoi et comment embaucher des collaborateurs étrangers ?


 

Les entreprises ont la possibilité de recruter des collaborateurs étrangers afin d’accroître leur développement à l’international ou de faire face à une pénurie de main d’œuvre qualifiée. Cette stratégie est synonyme de valeur ajoutée mais des règles strictes sont à respecter. Suivez le guide !


 

Pourquoi recruter des collaborateurs étrangers ? 


 

Avec la mondialisation, le partage de savoir et d’expérience ne se heurte plus aux frontières. Aujourd’hui, il est courant de travailler avec des collaborateurs de nationalités -et donc de cultures-différentes. 

De nombreuses entreprises font le choix d’embaucher des salariés étrangers, en vue de développer leur activité sur le plan international.  Cette stratégie est payante. Elle permet de s’implanter dans un pays avec plus de fluidité, grâce à des talents étrangers qui connaissent parfaitement les us et coutumes de leur pays d’origine. 

Dans des secteurs d’activité, comme l’ingénierie, cette stratégie est répandue. Les entreprises ont intégré cette donne depuis des années. Elle est nécessaire à leur rayonnement international.


 

D’autres sociétés qui emploient des salariés étrangers, sont souvent confrontées à des enjeux plus immédiats. 

Leur politique d’embauche, hors de nos frontières,  est souvent nourrie par des facteurs conjoncturels délicats. L’année 2022 aura en effet été révélatrice du manque cruel de main d’oeuvre dans certains secteurs : hôtellerie-restauration, bâtiment, artisanat, automobile, ingénierie... La liste est longue ! 

Pour faire face à ce vide abyssal de personnel, certaines corporations n’hésitent plus à demander que soit instauré un système autorisant l’immigration économique. 

Car à l’étranger, que ce soit au sein de l’Union Européenne ou hors de ses frontières, de nombreuses personnes qualifiées sont disponibles et prêtes à tenter l’aventure auprès des entreprises françaises.

Seuls 36.000 titres de séjour ont été octroyés en 2021 à des salariés étrangers, dans le cadre d’embauches auprès de sociétés françaises. 

Ces chiffres devraient augmenter, au cours des années à venir, si l’on s’en réfère aux besoins de nombreux secteurs économiques en souffrance. Mais pour atteindre cet objectif, de nombreux paramètres devront être améliorés, comme l’instauration d’un guichet unique permettant de délivrer l’autorisation de travail et le titre de séjour avec plus réactivité. 


 

Les règles à suivre pour embaucher un salarié étranger

Recruter de nouveaux collaborateurs provenant de l’étranger exige de suivre un cadre juridique à la lettre. Car l’emploi de salariés étrangers est surveillé, notamment par l’Urssaf. Si des irrégularités sont observées dans la procédure, l’emploi peut être considéré comme illégal et les entreprises peuvent subir des sanctions. Donc autant suivre le protocole, étape par étape ! 


 

Un collaborateur venant de l’Union Européenne

En premier lieu, si le nouveau collaborateur vient d’un pays membre de l’Union Européenne, la procédure est relativement simple.

 En effet, l’Espace Schengen autorise les habitants des membres de l’Union Européenne à circuler librement et sans autorisation de travail spécifique. Si le collaborateur doit intégrer le secteur privé, l’entreprise n'aura donc aucune autorisation à demander à l’Etat. 

En revanche, si le nouveau collaborateur doit intégrer la fonction publique, une demande d’autorisation de travail sera obligatoire. 

Dans le secteur privé, l’employeur aura juste une formalité à remplir : vérifier la validité de la pièce d’identité du candidat et la conformité des documents présentés. 

Précisons que deux pays-la Bulgarie et la Roumanie- échappent à cette règle commune. En effet, si le futur salarié est originaire de l’un de ces deux pays, une autorisation de travail sera tout de même nécessaire. 

À noter que tout salarié étranger venant travailler en France dispose des mêmes droits que les salariés français.

Hors des frontières européennes

Si le collaborateur étranger ne réside pas au cœur de l’Union Européenne, la procédure est plus fastidieuse. 

Mais le jeu en vaut la chandelle car des entreprises françaises sont sans cesse à la recherche de salariés hautement qualifiés et expérimentés.  

À titre d’exemple, des pays comme l’Inde ou la Chine regorgent de talents spécialisés dans leur domaine.

Donc si une entreprise prévoit d’embaucher de futurs collaborateurs hors de l’Union européenne, elle devra engager une « procédure d’introduction ». La demande de procédure d’introduction peut être effectuée pour un contrat en CDI, mais aussi pour un CDD ou un emploi saisonnier.

Dans ce cadre, une offre d’emploi doit être présentée à Pôle Emploi avec un dossier de « Demande d’Introduction », qui consiste à justifier le recrutement du candidat dans un pays étranger. 

Ensuite, il convient de déposer le dossier de « Demande d’Introduction » (il comprend le motif du recrutement, le profil du candidat, son passeport, son CV…etc.) à la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE) qui rendra son avis. 

Précisons que les règles commencent à s’assouplir. C’est une excellente nouvelle !

En effet, depuis quelques mois, il est possible de faire la demande en ligne sur le site https///administration-etrangers-en-France.interieur.gouv.fr

Si la réponse est positive, le recruteur et le candidat au poste recevront l’autorisation de travail sécurisée, par mail. Un gain de temps non négligeable. 

Une fois le feu vert enclenché, le dossier pourra poursuivre sa route auprès de l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration (OFII), qui l’adressera ensuite au Consulat de France. 

Un Visa de long séjour, portant la mention « Salarié » sera octroyé. Ce dernier sera valable une année. Après cette période, le Consulat donnera au salarié étranger travaillant en France une carte de séjour temporaire. 

Les formalités de l’embauche classique pourront donc être lancées. 

Dernier point : une fois le salarié étranger embauché par l’entreprise, il sera soumis à une visite médicale dans les trois mois, après son arrivée en France.

Celui-ci bénéficiera des mêmes droits (comme l’assurance maladie) que les salariés français. 

La multiplication des origines et des cultures au sein d’une entreprise ou d’une administration offre généralement un souffle nouveau à l’ensemble d’une équipe. C’est ce que l’on appelle le « management de la différence ». 

L’arrivée d’un salarié étranger permet souvent de modifier son regard sur une stratégie de travail, de trouver des solutions différentes et innovantes. 

C’est aussi l’occasion de vivre une formidable aventure humaine. 









 

Date

08 décembre 2022

Catégorie

Enjeux RH

Rédigé par
Thomas Motti
Thomas Motti
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