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Date

04 octobre 2021

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Deepwork, quesaco ?

Deepwork, quesaco ?

Les distractions rythment notre quotidien. Réseaux sociaux, vidéos sur YouTube, SMS, notifications diverses, télévision, etc. Il est très difficile de ne pas être interrompu dans une activité. D’ailleurs sommes-nous encore capables de nous en passer ? 

Pourtant la concentration est indispensable à l’accomplissement de nos objectifs. Alors comment pouvons-nous rester focus afin d’être productif et fournir un travail de qualité, à vraie valeur ajoutée ? Le deepwork est là pour nous donner les clés. Quelle est cette méthode ? Comment la suivre et que permet-elle ?

Le deep work, qu’est-ce que c’est ? 

Le deep work, ou travail profond, est une méthode de productivité popularisée par le livre bestseller écrit par Cal Newport : « Deep work : Rules for focused success in a distracted world ». Après 10 années d’expérimentations et de recherches, l’écrivain et professeur américain y livre une méthode de travail révolutionnaire qui permet à tous de (re) trouver l’efficacité d’apprentissage et la concentration au quotidien. 

Cette méthode de “Deepwork” se base sur la nécessité d’arriver à rester concentré profondément et sans aucune distraction pendant des plages horaires définies afin de pousser nos capacités cognitives à leurs limites. Elle requiert de l’entraînement et n’est absolument pas innée. 

« Le Deep Work est la capacité à se concentrer sans distraction sur une tâche difficile. C’est une compétence qui vous permet de maîtriser des informations compliquées et de produire de meilleurs résultats en moins de temps. »

Deep work vs shallow work

Le deep work est à l’opposé du shallow work, ou travail de surface. Ce dernier regroupe par exemple les tâches logistiques comme l’écriture d’un email, la mise en forme de documents, mais aussi la publication d’un post sur un réseau social, etc. Aucune n’est vraiment exigeante cognitivement et toutes peuvent être exécutées de manière distraite

Le shallow work est beaucoup plus facile que le deep work et il est surtout encouragé par beaucoup d’entreprises. En effet, l’ultraconnexion et l’ultraréactivité des équipes sont la plupart du temps requises. Les collaborateurs cherchent alors à répondre rapidement, montrer qu’ils font quelque chose, apparaître comme étant productifs, sans forcément l’être… Est-il nécessaire de préciser que cela peut s’avérer contre productif ?

Pourquoi devons-nous (ré) apprendre à travailler en profondeur ?

Il est de plus en plus dur d’effectuer un travail concentré en profondeur. On se perd dans les limbes des réseaux sociaux, le divertissement est partout. Notre attention décroche en permanence, elle se disperse et est manipulée comme un jouet… Or, se concentrer vivement permet de produire un travail de meilleure qualité et de réaliser des projets à forte valeur ajoutée. 

Réfléchir en profondeur nous assure de faire moins d’erreurs, d’être plus créatif, d’explorer les sujets de manière pertinente et au bout du compte nous procure beaucoup plus de satisfaction. En effet, se centrer sur son travail intensément garantit de canaliser les énergies à l’instar de la méditation. L’état de flow peut être atteint : hyperconcentré dans une activité, on en oublie la notion de temps. 

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Se mettre au deepwork, comment faire ? 

Cal Newport propose 4 approches différentes pour aborder le deep work. Toutes permettent de fragmenter son travail en des périodes plus ou moins longues. Vous en trouverez forcément une qui pourra convenir à votre mode de vie et votre manière de travailler.

– La méthode monastique :

Il s’agit de la méthode la plus radicale. La méthode monastique consiste, ni plus ni moins, à se couper de toutes distractions pendant de longues périodes afin d’atteindre ses objectifs. Un mois, un trimestre, une saison durant vous vous concentrez uniquement sur votre activité.  

– L’approche bimodale :

Plus abordable, l’approche bimodale consiste à adopter une alternance entre des périodes de vie monastique et engagée. Autrement dit, vous pouvez partager votre temps entre des moments de concentration intense. Réservez par exemple un bloc de 4 h au Deepwork, et consacrez le reste de votre temps aux réunions et autres tâches moins cognitives.

– La philosophie rythmique :

Troisième option : la philosophie rythmique. Celle-ci se base sur la définition de créneaux horaires précis dans la journée pendant lesquels vous prévoyez de vous concentrer intensément sur son travail. Sur ces périodes vous vous éloignez de toute sollicitation et coupez toutes les notifications. 

Pour que le deep work devienne une routine, ces petits blocs de temps devront être fixés au même moment tout au long de la semaine. Cette approche est idéale pour débuter, puisque les sessions sont organisées à l’avance. Cela permet de gérer son temps idéalement.

– La technique journalistique :

Le métier de journaliste impose de se montrer réactif en permanence, entre prises d’interview, conférences, rendez-vous. Le journaliste doit apprendre à se concentrer intensément pour écrire un article dès que possible. 

Ici, la méthode consiste à développer la capacité à entrer rapidement dans un état très concentré, mais aussi de pouvoir en sortir vite pour passer à une autre tâche. Il permet de faire un travail à forte valeur ajoutée pendant un temps libre inattendu par exemple. 

Si la technique journaliste est sans doute la plus efficace, il s’agit aussi de la méthode  la plus ardue à mettre en place.

Structurer ses journées

Le point commun à chacune de ces quatre approches  ? Il est fondamental de choisir un nombre limité de missions à accomplir durant ces phases de Deep Work, afin de ne pas diviser son attention et d’avoir une journée structurée qui évite de trop se disperser. 

De ce fait, apprendre à dire non est indispensable. Il vous faudra refuser les sollicitations plus souvent, afin de réduire progressivement le shallow work ! En effet, tout naturellement, à force de vous concentrer, vous réaliserez que les tâches telles que les réunions répétitives ne changent pas grand-chose, n’apportent pas de valeur ajoutée à la société. 

Après avoir défini votre travail du jour, il est essentiel d’organiser sa journée heure par heure. Et pour vous aider à démarrer, appliquez la technique des 10 min. Elle consiste à entamer tout de suite le travail en se laissant la possibilité d’arrêter au bout de 10 min. Mais en général, la concentration fait son œuvre, et vous serez moins enclin à céder à la distraction que prévu !

Mieux exploiter les moments de creux

Nous avons tous une capacité limitée de concentration intense. Il est ainsi indispensable de s’aménager également des temps d’arrêt. Se déconnecter est essentiel pour recharger ses batteries et laisser mûrir ses idées. 

L’idéal ? Faire un break de 5 min toutes les 45 min. 

Encore faut-il que cette pause soit efficace. Mieux vaudra ainsi préférer une véritable pause ressourçante, pour repartir frais et dispo, que de se perdre sur les réseaux sociaux. Pourquoi ne pas lire, se promener, discuter avec vos collègues à la machine à café etc. ? 

Se méfier des réseaux sociaux

C’est un fait, notre attention a de plus en plus de mal à ne pas décrocher. Et pour cause : les réseaux sociaux entretiennent cela jour après jour. En effet, ils nous gratifient de nombreux stimuli, qui nous pousse vers une activité dont la valeur ajoutée est somme toute très réduite, si ce n’est de nous permettre d’échapper à l’ennui et à toute difficulté cognitive. Pire : les réseaux sociaux ont tendance à nous rendre intolérants à l’absence de nouveauté. 

Cette hyperconnectivité affaiblit nos muscles mentaux qui peinent à nous garder attentifs et nous préservent de la distraction. Réduire sa présence sur les réseaux sociaux et donc diminuer les distractions possibles vous garantit de renforcer ces muscles qui retiennent votre focalisation ! 

De plus, ne pas scroller toutes les 5 minutes, ou ouvrir des notifications, nous permet de travailler pendant de longues périodes ce qui évite de disperser notre concentration entre une tâche A et une tâche B.

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En conclusion ?

A l’heure où notre attention est sur-sollictée, harcelée de tous côtés à coups de notifications et autres messages sur Slack ou équivalents, le deepwork offre une solution salutaire. Planifier des moments de deepwork dans votre journée permet de retrouver un travail plus efficace, plus productif, et ainsi de traiter des tâches complexes plus rapidement avec un meilleur niveau de qualité. 

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Date

04 octobre 2021

Rédigé par
Thomas Motti
Thomas Motti
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