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Date

07 juillet 2022

Catégorie

Nos conseils en recrutement

La mauvaise réputation des cabinets de chasse de tête : mythe ou réalité ?

La mauvaise réputation des cabinets de chasse de tête : mythe ou réalité ?

Cabinet de chasse de tête sans foi ni loi, mercenaires de haut vol, afficionados du clonage… Pour certains candidats, mais aussi entreprises, la réputation des chasseurs de tête est largement mauvaise. Mythe ou réalité ? Détail des idées reçues concernant le métier de chasseur de tête et nos conseils pour distinguer le bon du mauvais chasseur. 

Les cabinets de chasse de tête favorisent-ils le clonage ? Ont-ils réellement tendance à évincer les seniors, les femmes et les demandeurs d’emploi de leur short-list, à savoir les trois candidats qu’ils vont présenter à leur entreprise cliente ? Leur terrain de chasse se concentre-t-il sur Linkedin ? Le cabinet Oasys Dirigeants répond à ces questions dans son enquête « cabinets de chasse de tête et de recrutement, entre tabous et idées reçues », parue en juin 2022. C’est la 5 édition (depuis 2007) : preuve que les idées reçues sur cette profession ne datent pas d’hier. Et que, vu leur importance et la pénurie de talents actuelle, il est intéressant de se pencher sur leurs pratiques de recrutement. « 1/4 des recrutements des cadres passe par l’intermédiaire des cabinets. Leurs pratiques et leurs opinions créent, pour les acteurs du marché́ de l’emploi, des normes qui constituent une véritable jurisprudence », souligne Valerie Lacoste Directrice de Practice à Oasys Dirigeants. 

La chasse de tête est la prestation réalisée par des experts du conseil en recrutement. La mission d’un chasseur ? Déceler les talents correspondant au poste à pourvoir mais aussi aux valeurs et à la culture de votre entreprise. Pour cela, il emploie des méthodes de sourcing pour dénicher vos perles rares où qu’elles se trouvent, qu’elles soient en recherche d’emploi ou non ; il vous assure également une prestation de conseil complète et sur-mesure. 

Pourquoi les chasseurs de tête peuvent-ils avoir mauvaise réputation ? Pour de multiples raisons : cette profession est relativement jeune ; elle n’est pas réglementée ; chacun peut s’improviser chasseur de tête. Cela peut être la porte ouverte à certaines dérives. D’autant plus que l’essence même de leur métier est d’agir en toute confidentialité, dans l’ombre, afin de préserver les stratégies business de leurs clients, mais également les candidatures.    

Les idées reçues sur les chasseurs de têtes

Voici quelques idées reçues sur les cabinets de chasse (liste non exhaustive) : 

  1. Un chasseur ne traite pas bien ses candidats 

Concernant leur travail de recherche de la perle rare, l’une des idées reçues est qu’ils vont à la pêche aux CV avec des annonces fictives, afin notamment de faire passer le message aux entreprises que leurs concurrents recrutent. C’est une manière d’obtenir de nouveaux leads, mais aussi de se constituer un vivier de talents afin d’être prêt quand il y aura une demande entreprise.  

Concernant la période d’entretien de recrutement, le respect, la transparence et l’écoute devraient être les trois maîtres-mots d’un bon chasseur. En théorie, c’est clair. Dans la pratique, les dérapages sont encore nombreux : « Vous ne manquez pas d’air » s’est entendu répondre un candidat à qui on demandait ses prétentions. Certains cabinets ont pu s’ingénier à déstabiliser les candidats avec des questions agressives et commentaires liés à la personnalité lors de l’entretien. Quand ils ne les oublient pas dans la salle d’attente…

Certains, tout occupés à trouver leur perle rare (ou concentré sur de nouvelles affaires à rentrer…) en oublie leur devoir d’information et de transparence. Voire ils oublient que leur métier ne consiste pas seulement à valider des compétences ou un savoir-faire, mais que c’est l’aspect conseil qui donne toute la valeur à leur métier. 

Oubliés une fois qu’ils ont candidaté : certains candidats déplorent n’avoir jamais reçu de réponses, même automatiques, à leur candidature, et encore moins un debriefing pour qu’ils puissent performer la prochaine fois. 

  1. Le chasseur favorise le clonage et la discrimination 

Mêmes écoles du haut du panier, tendance à sélectionner une personne issue du même giron que la personne sortante du poste : la 5ème édition de l’enquête Oasys Dirigeants montre que le phénomène de clonage reste toujours très présent en 2022. « Même si la majorité des consultants essaient de proposer des outsiders dans leur short list, ceux-ci sont rarement choisis par le client » La faute aux cabinets ou aux critères de sélection de leurs entreprises clientes ? 

L’enquête note une évolution dans le bon sens en matière de discrimination : « l’âge reste un critère discriminant, mais dans une moindre mesure, passant de 45 à 52 ans environ ». Autre constat : le regard sur le chômage a lui aussi évolué, les cabinets étant de plus en plus nombreux à ne plus accorder d’importance à ce critère. L’autre point saillant de cette étude est la place dorénavant quasi systématique des femmes dans les short-list des recrutements. 

  1. Avec le développement des réseaux sociaux, la chasse de tête est obsolète

L’arrivée de Linkedin a fait couler beaucoup d’encre sur la raison d’être des cabinets. Linkedin a donné l’impression aux entreprises que le sourcing est plus aisé et à la portée de leurs bourses. Mais cela reste un outil. Il faut savoir s’en servir… Aujourd’hui, les cabinets ont une forte valeur ajoutée en matière de conseil. Linkedin est un de leurs outils privilégiés, cela n’est pas le seul. Le chasseur recrute également au sein de son réseau personnel et met en marche tout son écosystème pour ses clients.

  1. Les chasseurs de tête sont des chasseurs de prime avant tout

Les chasseurs de tête se rémunèrent à la commission des candidats qu’ils ont réussi à placer, avec un pourcentage de la rémunération annuelle brute du candidat variant (selon la prestation, les moyens employés, la rareté du profil et le périmètre géographique) du simple au double. Comptez pour de la chasse en moyenne de 20 à 30 %. Une fois leur mode de rémunération compris, une idée reçue est de se dire que le chasseur a forcément intérêt à placer le candidat ayant les prétentions salariales les plus fortes. 

Dans les faits, cette idée est souvent battue en brèche : le consultant a intérêt à trouver la meilleure personne pour le poste. Il a une obligation de résultat (garantie de remplacement du candidat) et si la nouvelle recrue ne fait pas l’affaire, il devra reprendre tout le recrutement… 

Autre idée consécutive des (hautes) rémunérations des chasseurs, celle de croire que la chasse de tête est élitiste avec uniquement des candidats cadres supérieurs et dirigeants, mais aussi qu’elle n’est réservée qu’aux grands groupes, car hors de portée des petites structures. Cela n’est pas tout à fait exact : la chasse est judicieuse dès lors que vous peinez à rechercher un talent. Cela peut même être une chasse pour un stagiaire ou un profil en dessous du bac. 

Les engagements GetPro pour une chasse de tête efficace et humaine

Rassurez-vous ! La profession s’emploie avec force code de déontologie, chartes et actions à humaniser la relation avec les candidats (syndicat Syntec Recrutement, dispositif d’évaluation des process des cabinets par l’association A compétence égale, etc.). Ils sont bien plus formés et avancés sur les processus de recrutement et les questions de la non-discrimination à l’embauche que beaucoup d’entreprises. Ce sont des professionnels… 

Le choix du bon chasseur, un enjeu majeur pour votre réputation 

Il est important de bien séparer le bon grain de l’ivraie. Vous êtes soucieux de votre marque employeur, vous engagez des moyens humains et financiers pour votre réputation ; vous avez établi des process internes de recrutement bien rôdés visant à faire du candidat le meilleur ambassadeur de votre marque… Bien choisir votre prestataire de recrutement est crucial pour que, dès le début de votre chaîne de recrutement, vos futurs talents soient bien traités et pris en considération. 

Misez sur un accompagnement personnalisé, humain et rigoureux

Chez GetPro, nous voulons lever ces idées reçues et permettre d’accéder à des candidats, en poste ou non, auxquels vous n’auriez pas pensé ou vous n’auriez pas eu accès. Cela est d’autant plus vrai dans le recrutement tech avec des talents rarement en recherche active, toujours en position de force sur le marché. 

Nous assurons : 

  • une méthodologie rigoureuse orientée résultat
  • un feedback systématique et humain dès lors que le candidat est rentré dans un processus de recrutement
  • un accompagnement personnalisé des candidats tout au long du processus de recrutement
  • la passation de tests psychométriques permettant au candidat de mieux se connaître, et à l’entreprise de recruter avec un plus haut niveau de confiance
  • un accent mis sur la confidentialité de la recherche
  • un jobboard dont les offres sont multidiffusées auprès des principaux acteurs du marché, pour maximiser la visibilité de votre recherche, et permettre aux candidats en recherche de se positionner. 

Oubliez les idées reçues et ne passez pas à côté de la quintessence de la chasse ! 

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Date

07 juillet 2022

Rédigé par
Thomas Motti
Thomas Motti
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