Recrutement tech

Licenciements dans le monde de la tech : stop ou encore ?

18 avril 2023
Sommaire

 

Une nouvelle ère est née. Ce monde de la tech qui ne licenciait pas, qui ne connaîssait pas des économies de coûts, des baisses de budget, ce monde qui jouissait d’une croissance à deux chiffres, a radicalement changé de visage. Malgré le fait que les licenciements dans le monde de la tech soient souvent controversés car ces entreprises sont considérées comme des pionnières de l'innovation et de la croissance économique, ils s’avèrent parfois nécessaires afin de permettre aux entreprises de survivre et de prospérer sur le long terme. Finalement, la clé pour les entreprises de la tech réside dans le maintien d’un équilibre entre la croissance rapide et la viabilité financière, tout en prenant soin des salariés et en répondant aux défis économiques. 

 

Un changement d’époque

La fin de l'année 2022 a marqué un effondrement économique dans l'industrie technologique, après une année 2021 et un début d'année 2022 exceptionnels. En seulement deux ans, il semble que l'on ait changé d'époque. En 2022, les GAFAM ont connu un changement de régime, mais il convient de distinguer les deux types d'entreprises : celles qui se concentrent principalement sur la publicité, comme Google et Amazon, et celles qui se distinguent par leurs services B to B, telles qu'Apple et Microsoft. Ces dernières ne souffrent pas autant de la crise, contrairement aux premières qui sont confrontées à des licenciements massifs et à une baisse significative de leur rentabilité.

Le chiffre à retenir : Sur l’année 2022, toutes ces entreprises ont souffert d'une baisse de capitalisation cumulée de 2500 milliards de dollars. Un chiffre comparable à une année de dettes en France, couplée de  licenciements.

Les valorisations boursières des GAFA ont connu une baisse significative, allant de 25 à 65%, ce qui a entraîné des licenciements massifs au sein de ces entreprises. Meta et Twitter ont ainsi licencié près de 10 000 salariés. Cette situation ne se limite pas aux cinq géants de la tech, puisqu'on estime que plus de 76 000 personnes ont perdu leur emploi dans ce secteur aux États-Unis depuis le début de l'année 2022, soit environ 13% des effectifs chez Meta et 10 000 salariés chez Amazon. Ces géants de la tech, qui avaient l'habitude de recruter massivement chaque mois et chaque année, doivent désormais faire face à une phase de dégraissage.

 

Malgré les licenciements massifs, les GAFAM continuent de croître, mais sont marqués par une baisse significative de leur chiffre d'affaires, notamment chez Meta, dont les revenus ont chuté de 4% et les bénéfices opérationnels de 46%. Ce problème résulte de l'euphorie post-COVID au sein de ces géants de la tech, qui ont créé plus de 800 000 postes, notamment chez Amazon entre 2020 et 2021. Cependant, la transition vers un monde du tout numérique n'a pas eu lieu et les acteurs de la tech sont toujours omnicanal.

Le télétravail n'est pas devenu la norme, comme certains pouvaient le penser, les employés sont revenus dans les bureaux, les open spaces sont à nouveau peuplés, et les salariés déjeunent dans font leurs achats dans des boutiques physiques. Par conséquent, le choix de l'e-commerce est moins fréquent qu'au plus fort de la pandémie. Des entreprises comme Amazon avaient envisagé une bascule définitive vers l'e-commerce, mais cela ne s'est pas produit. Le monde d'après ressemble finalement beaucoup au monde d'avant, malgré les prévisions optimistes.

 

Un excès de confiance généralisé pour les entreprises de la tech

Les GAFA ont fait preuve d'un excès de confiance en anticipant un monde 100% numérique, mais ils ont été contraints de faire face à la réalité. Les conséquences de l'inflation, de la récession et des craintes ont également affecté les résultats financiers de certains d'entre eux. Post-COVID, par exemple, les abonnements aux plateformes ont été remis en question par les consommateurs qui ont fait le tri parmi leurs dépenses. Face à ces défis, des licenciements massifs ont été opérés chez des géants tels que Meta et Twitter, avec plus de 76 000 personnes ayant perdu leur emploi dans le secteur de la tech aux États-Unis depuis le début de l'année 2022.

Cependant, Apple fait exception à cette tendance. Bien que l'entreprise ait également été touchée par le retournement de la conjoncture, elle présente un chiffre d'affaires phénoménal de 394 milliards de dollars, ce qui la place au-dessus de nombreux États nationaux en termes de puissance financière. Néanmoins, même Apple prévoit de moins recruter l'année prochaine et a dû licencier une centaine de personnes dans son service RH pour s'adapter aux changements économiques en cours. Les GAFA doivent maintenant revoir leur stratégie et s'adapter à un monde qui, malgré la pandémie, n'a pas totalement basculé dans le tout numérique.

 

Les nouveaux géants de la tech ?

Les plateformes TikTok et Netflix poussent les réseaux sociaux à se livrer une compétition féroce, une rivalité à la fois saine et destructrice pour certaines activités. Avec son format vidéo très court, TikTok modifie structurellement la donne chez Instagram, poussant les autres réseaux sociaux classiques à s'adapter pour toucher un public omnibulé par l'éphémère. Cette concurrence crée des changements significatifs dans un univers relativement récent, qui n'existe que depuis une décennie. Contrairement à des secteurs plus traditionnels comme l'agroalimentaire, où l'on peut observer un retard d'un siècle, le monde de la tech se caractérise par une croissance exponentielle, mais également par des stagnations et, pour certains acteurs, une première décroissance. On observe que dans ce secteur en constante évolution, tout se voit multiplié et aggravé.

En quelques mois seulement, ChatGPT, le robot conversationnel développé par la startup américaine OpenAI, est devenu le chouchou des patrons.Une récente étude menée aux États-Unis a révélé que ChatGPT est déjà largement adopté dans le milieu professionnel. En effet, sur les 1 000 dirigeants d’entreprises interrogés en février, 49% d’entre eux ont déclaré utiliser ChatGPT, tandis que 30% envisagent de l'adopter dans les mois à venir. Il semble que cet outil d'intelligence artificielle soit en train de révolutionner la façon dont les entreprises travaillent et interagissent avec leurs employés. Selon les résultats d'une étude menée auprès de 1000 dirigeants d'entreprises aux États-Unis en février dernier, il apparaît que près de la moitié des entreprises ayant adopté ChatGPT ont déjà pu remplacer des salariés grâce à ce robot conversationnel. Ce chiffre pourrait encore augmenter, puisque 33% des chefs d'entreprise interrogés estiment qu'il est "certain" que ChatGPT entraînera des licenciements d'ici la fin de 2023, tandis que 26% jugent que cela est "probable". Il semblerait donc que l'adoption de ChatGPT par les entreprises, en dépit des avantages que cette technologie peut offrir, ne soit pas sans conséquence pour les employés, qui risquent d'être remplacés par des machines.

 

Malgré la vague de licenciements massifs que le monde de la tech a essuyé, le 2023 marque un léger rebond. En effet, le marché au global a déjà bien corrigé les valeurs des entreprises tech l'année dernière et se montre plutôt indulgent en ce premier trimestre.

 

Pour aller plus loin : 

Auteur
Author ImageEmilia Cassagne
Partager
Facebook iconLinkedin iconMessenger iconMail iconX icon
D'autres articles pourraient vous intéresser
Recrutement tech
Faut-il internaliser ou externaliser vos recrutements en IA et cybersécurité ?
La pénurie de talents dans l’intelligence artificielle et la cybersécurité atteint des records. Décider d’internaliser ou externaliser recrutement IA cybersécurité devient donc un choix stratégique qui pèse sur vos délais de delivery, votre budget et la sécurité même de vos produits.Définition des deux stratégiesQue signifie internaliser ?Internaliser revient à confier l’ensemble du process (sourcing, entretiens, tests techniques, onboarding) à votre équipe RH. Les hiring managers gardent le contrôle complet et défendent la marque employeur.Que signifie externaliser ?Externaliser consiste à déléguer une partie ou la totalité du recrutement à un cabinet de recrutement IA ou un cabinet de recrutement cybersécurité comme GetPro, qui mobilise son réseau d’experts, ses outils d’évaluation et souvent un vivier prédéfini.Internaliser ou externaliser recrutement IA cybersécurité : panorama des avantagesAvantages de l’internalisationContrôle total du candidate experience et de la culture d’équipe.Capitalisation sur la connaissance produit et la stack interne.Économies long terme si le volume d’embauches reste élevé et récurrent.Avantages de l’externalisationAccès immédiat à un réseau de data scientists, threat analysts et DevSecOps difficilement accessibles autrement.Réduction du délai : un partenaire spécialisé pourvoit les postes en ≈ 30 jours contre 52 jours en interne en moyenneExpertise de niche (tests techniques, évaluation soft-skills sécurité).Analyse des inconvénients  InternalisationExternalisationCoût visibleSalaires recruteurs + outils ATSHonoraires (18–25 % de la rémunération)Délai moyen52 jours (tech) / jusqu’à 6 mois pour la cyber21–30 jours avec un cabinet spécialiséQualitéConnaissance fine de la culture, mais vivier limitéScreening multi-étapes, vivier de talents qualifiésRisqueEmbauche ratée = coût total pour l’entrepriseDépendance au prestataire, perte partielle de la culturePoints de vigilanceInternaliser : charge administrative, risque de biais, difficulté à entretenir un pipeline actif.Externaliser : nécessité de SLA clairs (confidentialité, propriété des données candidats).Facteurs de décisionTaille et phase de croissance – Scale-ups recrutant >20 profils/an gagnent à internaliser partiellement.Urgence & délai marché – Threat Landscape évoluant vite : un incident majeur peut imposer l’externalisation.Budget – Honoraires VS coût caché du time-to-fill.Confidentialité & compliance – Projets défense ou santé : privilégier un prestataire certifié ISO 27001.Études de cas & chiffres clésL’ISC2 Workforce Study 2024 chiffre l’écart mondial à 4,8 millions de professionnels cybersécurité manquantsDu côté IA, une enquête McKinsey (mars 2025) montre que 50 % des organisations auront besoin de plus de data scientists dès l’an prochainTableau comparatif complet CritèreInternalisationExternalisationCoût total première année≈ 152 000 €/recrue (salaire + outils + formation)18–25 % du salaire brut annuel, amortissableDélai d’embauche52 j (tech) / > 180 j (cyber)30 jQualité & rétentionHaute si marque employeur forteHaute si cabinet dispose de tests techniques & suiviRisque d’erreur de castingSupport limité, coût intégralGarantie de remplacement 3–6 moisFAQQuel est le meilleur choix pour une PME qui embauche son premier analyste SOC ?Externaliser pour gagner en rapidité et accéder à des évaluations techniques pointues.Peut-on mixer les deux approches ?Oui, un modèle hybride (embedded recruiter) permet d’internaliser la culture tout en profitant du réseau du cabinet.Un cabinet de recrutement IA est-il pertinent pour des profils junior ?Absolument : la sélection pré-screen sécurise le potentiel, tandis que votre équipe assure la montée en compétence.Comment réduire le time-to-hire sans sacrifier la qualité ?Standardiser les tests techniques, automatiser le sourcing et utiliser des viviers comme ceux de GetPro.ConclusionEn résumé, internaliser ou externaliser recrutement IA cybersécurité dépend de vos objectifs : contrôle et culture interne versus rapidité et accès à la rareté. GetPro capitalise sur un vivier exclusif d'experts IA et Cyber.Discutons de vos besoins avec un expert GetPro.
Author picture
Thomas Motti
28 avr. 2025
Recrutement tech
AI Act & Recrutement : le guide 2025 pour rester dans les clous
Pourquoi le recrutement est-il classé « à haut risque » ?Le texte définitif du Règlement (UE) 2024/1689 (« AI Act ») place explicitement les systèmes d’IA utilisés pour l’annonce d’offres, le tri de CV ou l’évaluation de candidats dans la catégorie “Employment, workers management and access to self‑employment” de l’annexe III, dédié aux usages à haut risque.Concrètement, toute solution qui oriente ou automatise une décision de recrutement (ATS doté de scoring, chatbot pré‑sélection, analyse vidéo d’entretien, etc.) devra, d’ici les prochaines années, démontrer qu’elle ne porte pas atteinte aux droits fondamentaux des candidats et qu’elle est systématiquement supervisée par des humains.Les 7 obligations clés qui s’appliquent à votre ATS et vos chatbots#ObligationBase légaleCe que ça implique pour vos équipes1Système de management des risquesArt. 9Cartographier en continu les scénarios de défaillance et d’erreur, tenir un registre des incidents.2Gouvernance des donnéesArt. 10Garantir des jeux de données représentatifs, documentés, exempts de biais connus. 3Documentation technique & registre publicArt. 11 & 54Fournir un technical file détaillé et notifier le système dans la base de données européenne. 4Transparence vis‑à‑vis des candidatsArt. 13Informer clairement qu’une IA intervient, expliquer son fonctionnement et ses limites. 5Supervision humaine obligatoireArt. 14Prévoir des override humains capables de corriger ou désactiver la machine. 6Robustesse & cybersécuritéArt. 15Atteindre des seuils d’accuracy mesurables et sécuriser le modèle contre les attaques. 7Reporting continu & marquage CEArt. 19 – 50Journaliser les événements, réussir la conformité CE avant mise sur le marché. 💡 À retenir : Le non‑respect de ces exigences peut coûter jusqu’à 35 M€ ou 7 % du CA mondial. Check‑list pratique : 10 étapes pour vos équipes RH & TechRecenser tous les outils de recrutement contenant un module IA (ATS, matching, visio‑analyse, tests psycho).Qualifier le risque : l’outil figure‑t‑il dans l’annexe III ? Si oui, il est ipso facto haut‑risque.Demander la documentation fournisseur : risk‑assessment, rapport de biais, plan de supervision humaine.Mettre à jour les contrats/SLA pour exiger la conformité Art. 9‑15 et le marquage CE à l’échéance.Auditer vos datasets internes (talent pools, scores d’entretien) pour détecter des biais de genre ou d’origine.Former les recruteurs à la lecture des rapports d’explicabilité et aux droits des candidats.Mettre en place un registre d’incidents IA partagé avec la DPO / RSSI.Réviser vos mentions candidates : ajouter le droit à l’explication et le canal de réclamation.Planifier la conformité : test de robustesse + audit externe avant le 1ᵉʳ août 2026 (voir calendrier ci‑dessous).Piloter vos KPI diversité pour vérifier que l’outil n’accroît pas les écarts (ex. ratio H/F shortlist).💡 Cas Amazon 2018 : un algorithme interne de scoring CV a été abandonné après avoir pénalisé les mots « women’s » sur les CV féminins – l’illustration parfaite des risques que l’AI Act veut prévenir. Comment un partenaire RPO peut accélérer votre mise en conformité ?Veille réglementaire active : un Talent Partner GetPro analyse les évolutions de normes harmonisées.Audit flash IA / RH : cartographie de vos outils, scoring de maturité compliance, plan d’actions chiffré.Formation & change management : ateliers pour recruteurs, Legal, SIRH.Documentation continue : tenue du registre incidents + préparation du dossier de conformité pour l’autorité de surveillance.Calendrier d’application : ce qui change entre 2025 et 2027DateDisposition qui entre en vigueurImpact recrutement2 février 2025Interdictions « risque inacceptable » (social scoring, surveillance biométrique)Vérifier qu’aucun outil n’active de tels modules. 1 août 2025Transparence GPAI + obligations généralesAjouter la mention IA dans vos process. 1 août 2026Exigences haut‑risque annexe IIIVos outils de recrutement doivent être conformes Art. 9‑15. 1 août 2027Haut‑risque « Annexe I » (sécurité produits)Moins concerné côté RH. FAQL’AI Act s’applique‑t‑il si mon ATS est hébergé hors UE ?Oui, dès qu’il traite les données de candidats basés dans l’UE ou qu’il sert un recruteur européen.Dois‑je désactiver le scoring automatique ?Non, mais vous devez garantir la supervision humaine et documenter l’algorithme (Art. 14). Comment prouver que mon IA n’est pas biaisée ?Maintenez un registre de tests sur des jeux de données représentatifs, conservez les logs, et joignez‑les au technical file (Art. 10, 11). ConclusionLa fenêtre pour se mettre en règle est courte : 18 mois avant l’échéance haut‑risque d’août 2026. En traitant dès aujourd’hui gouvernance des données, supervision humaine et documentation, vous sécurisez vos recrutements, améliorez la confiance des candidats et évitez des sanctions XXL. GetPro peut vous accompagner via un audit flash AI Act ou un dispositif RPO dédié ; parlons‑en !
Author picture
Thomas Motti
22 avr. 2025
Recrutement tech
L’impact de la législation sur les postes en IA et cybersécurité
Imaginez que vous concevez un puissant algorithme d’IA pour prédire la demande sur votre marché. Tout fonctionne à merveille jusqu’au jour où vous découvrez que vos méthodes de collecte de données enfreignent le RGPD. L’addition peut alors se révéler très salée : certaines entreprises ont déjà écopé de millions d’euros d’amende. Ce scénario résume à lui seul la problématique actuelle : comment l’évolution des lois et réglementations (RGPD, lois sur la protection des données, exigences sectorielles) affecte-t-elle les postes en IA et cybersécurité, et quelles sont les compétences désormais indispensables à recruter ?Les régulations au cœur du recrutement : un impératif devenu stratégiqueUn marché de l’emploi sous tensionLes entreprises ne veulent plus simplement des experts techniques capables de coder ou de sécuriser un réseau. Elles recherchent aujourd’hui des professionnels qui maîtrisent les principes légaux essentiels (protection de la vie privée, consentement éclairé, etc.).Pour anticiper les risques et bâtir des solutions conformes, il faut intégrer la réglementation dès la phase de conception. Cette exigence crée une tension sur le marché de l’emploi : les profils « hybrides » alliant compétences techniques et connaissance du cadre légal se font rares, mais leur valeur est inestimable.Quels profils sont particulièrement demandés ?Des ingénieurs IA familiers du RGPD et capables de mettre en place des mécanismes de protection des données dès la création d’un algorithme (privacy by design).Des experts en cybersécurité qui savent non seulement détecter et prévenir les attaques, mais aussi comprendre les obligations légales en cas de violation.Des Data Protection Officers (DPO) ou responsables de la conformité, chargés de veiller au respect des lois sur la protection des données et de communiquer ces exigences à l’ensemble des équipes.Les conséquences réelles : des sanctions qui font réfléchirDes exemples concretsLes régulateurs ne plaisantent plus. Plusieurs grands noms de la tech ont fait les frais de sanctions financières pour non-conformité.Google a été sanctionné en France pour défaut d’information et de consentement.Marriott a dû s’acquitter d’une lourde amende après une importante faille de sécurité.Ces cas soulignent l’importance de renforcer la dimension “compliance” des projets d’IA ou de cybersécurité. Les entreprises qui négligent cet aspect prennent un risque majeur, tant pour leur réputation que pour leur portefeuille.Un impact sur la réputationAu-delà de l’impact financier, une entreprise qui ne se conforme pas aux lois peut perdre la confiance de ses clients et partenaires. Dans un contexte où la confiance numérique est au cœur des préoccupations, se doter d’équipes formées et sensibilisées est non seulement un gage de conformité, mais aussi un avantage compétitif.Nouveaux enjeux, nouvelles approches : réussir son recrutementFormer pour faire face à l’évolution des normesLes lois sur la protection des données et la cybersécurité évoluent vite. Pour garder une longueur d’avance :Mettez en place des programmes de formation continue pour vos équipes techniques.Encouragez la collaboration entre le service juridique et les pôles IT ou R&D.Mettez l’accent sur l’amélioration des process : audits réguliers, documentation claire, etc.Communication et sensibilisation en interneLes décisions légales ne relèvent pas que du service juridique. Chaque collaborateur, du commercial au développeur, doit comprendre les enjeux. Cela exige :De la pédagogie : expliquez avec des mots simples les risques et les bonnes pratiques.Une politique claire : mentionnez dans votre charte interne ce qui est permis ou interdit quant à la manipulation des données.Un suivi régulier : établissez des indicateurs pour mesurer la conformité et partagez-les en toute transparence.La conformité, un atout pour demainSe conformer aux règlementations en matière d’IA et de cybersécurité n’est pas seulement une obligation légale, c’est une opportunité stratégique. En recrutant des profils qui maîtrisent ces aspects, vous protégez votre entreprise des risques juridiques et financiers, tout en renforçant la confiance de vos clients et partenaires.Vous souhaitez bénéficier d’un accompagnement complet pour identifier et attirer les talents capables de relever ces défis ? Chez GetPro, nous vous aidons à sourcer, évaluer et recruter les meilleurs experts, qu’ils soient spécialisés en IA, en cybersécurité ou dans la conformité. Notre équipe vous accompagne pas à pas pour construire et solidifier les fondations légales et techniques de vos projets.Faites-nous confiance pour constituer des équipes qui anticipent et intègrent la réglementation, afin de garantir votre succès dans la durée. 
Author picture
Thomas Motti
14 avr. 2025

Parlez-nous de votre projet

Vélocité
  • Tick icon

    Mission lancée en 48h

  • Tick icon

    Candidats présentés en moins de 2 semaines

  • Tick icon

    Time to fill de 50 jours

Efficacité
  • Tick icon

    720+ recrutements réussis cette année

  • Tick icon

    Expérience candidat 5 étoiles

  • Tick icon

    Des clients prestigieux comme

    Company logoCompany logoCompany logoCompany logoCompany logo
Calendar icon

Prendre rendez-vous

Vous souhaitez nous déposer votre CV ? Remplir le formulaire candidat

Company logoNous répondons en moins d'une heure

Bienvenue chez GetPro

Un membre de mon équipe va vous répondre d’ici quelques minutes. Nous allons revoir ensemble votre projet de recrutement et vous faire une proposition d’accompagnement sur-mesure dans les 24h.

Pour en savoir plus sur la manière dont nous opérons nos missions, vous pouvez lire les témoignages de nos clients. Ce sont eux qui en parlent le mieux.

À bientôt,

Emile Pennes picture
Emile PennesCo-fondateur de GetPro
Logo