Nos ressources
Nos experts en recrutement vous partagent leur boîte à outils, pour des recrutements réussis.
Fiches métiersNos conseils en recrutementRecrutement techRPORecruter est une scienceEnjeux RHNos tops
Recrutement tech
Développeurs web : les langages à la mode
A l’heure où les entreprises se digitalisent à tour de bras, les développeurs web sont une denrée précieuse sur le marché de l’emploi. Ils possèdent l’une des compétences les plus recherchées actuellement.
Il est devenu très difficile de se passer d’un développeur web, de nos jours, pour être compétitif. A fortiori en cette période de pandémie, à la faveur de laquelle le télétravail s’est étendu et les organisations ont largement développé leurs outils numériques pour s’adapter.
Les développeurs web sont aujourd’hui extrêmement sollicités, recevant jusqu’à plusieurs dizaines de prises de contact de cabinets de recrutement chaque semaine.
Attention cependant si tout une galaxie de langages s’offrent à vous, certains langages de programmation web sont plus recherchés que d’autres.
Certaines agences se spécialisent même sur un langage de programmation donné, pour se démarquer.
Alors, quels sont les langages à la mode en 2021 ?
Quels sont les langages web à la mode en 2021 ?
Il existe des dizaines de langages de développement. Une bonne partie peut être utilisée pour du développement web. Il serait donc illusoire de vouloir tous les citer.
Certains se distinguent cependant par leur popularité ou leur polyvalence. Ces langages web les plus trendy en 2021, quels sont-ils ?
Python, le plus polyvalent
YouTube, Instagram, Pinterest, tous ont du Python dans les tuyaux ! (Le langage, bien sûr, pas un serpent !) Python figure sans nul doute parmi les langages web les plus populaires. Placé sous licence libre, Python est souvent l’un des premiers langages de programmation appris par les néophytes. Il présente le double avantage d’être rapide à apprendre et facile à utiliser.
Python offre aux développeurs une large gamme de bibliothèques régulièrement mises à jour et d’extensions, qui permettent de réaliser des projets très variés : web, scripts d’automatisation, data science, etc.
Il s’agit également du langage par excellence de l’univers de l’intelligence artificielle et du machine learning grâce à des bibliothèques telles que Keras ou TensorFlow.
Utilisé par de nombreuses startups, Python est notamment souvent utilisé pour développer des applications web grâce à ses frameworks Django ou Flask.
Vous cherchez à recruter un développeur ?
Rust, le nouveau venu dans la cour des grands
Si vous cherchez un langage fiable, rapide et totalement open source, Rust est sans doute celui qu’il vous faut. Et pour cause ! Rust est un langage lancé en 2010 par un développeur de chez Mozilla, qui a su prendre à la fois le meilleur des langages de bas niveau comme le C ou le C++, et des langages abstraits comme Java ou Ruby.
Rust se distingue par un très haut niveau d’abstraction, et un niveau de sécurité inégalé, qui lui valent d’être notamment utilisé aujourd’hui dans le cadre du développement informatique dans l’aérospatial.
Surtout, Rust est un langage de programmation idéal pour les développeurs juniors, et peut être appris rapidement grâce à une très vaste documentation, et à une très large communauté disponible en cas de difficultés.
Pour en savoir plus sur Rust, découvrez notre article dédié !
JavaScript, l’intemporel
JavaScript est un langage qui se distingue par sa polyvalence. Il est pratiquement impossible d’être développeur web sans y toucher à un moment. Avec ses fidèles amis HTML et CSS, JavaScript est en effet le langage incontournable du développement front end.
Facebook, Twitter ou Gmail, et l’immense majorité des sites webs au monde affichent grâce à lui des pages web interactives et du contenu dynamique. Afin d’être plus productifs, les développeurs en JavaScript peuvent utiliser de nombreuses bibliothèques et frameworks comme React, ou Angular.
Par ailleurs, JavaScript ne se résume plus aujourd’hui au développement front-end. Des environnements multi-plateformes comme Node.js ou Deno, permettent d’exécuter du code JavaScript sur le serveur.
Tout savoir sur Deno
C/C++, les anciens font de la résistance
C est un langage de programmation généraliste compilé, dont C++ est la version plus moderne. Nés dans les années 70 et 80, ce sont les deux langages incontournables du programmeur système. Ils sont utilisés pour développer la plupart des systèmes d’exploitation ou de fichiers, mais aussi pour les jeux vidéos ou les navigateurs web. Quasi-indémodables, rapides, stables, leur apprentissage permet de se familiariser facilement à l’univers de la programmation informatique.
C#, puissant et accessible
Créé par Microsoft, inspiré du C++ et de Java, C# est le langage de programmation le plus complexe de la famille C. Il est principalement utilisé pour développer des applications internes pour les entreprises, mais l’est également dans d’autres domaines : IoT (internet des objets), développement de jeux vidéos, création de sites web, etc.
PHP, un mastodonte des langages côté serveur
Le PHP ou « PHP: Hypertext Preprocessor » est un langage de programmation qui a été conçu spécialement pour le développement web en 1994. Simple d’utilisation, il offre un large champ d’application. Il dispose aujourd’hui d’une riche gamme de frameworks web très populaires, Symfony étant très certainement le premier d’entre eux. Ce dernier est le framework idéal pour les gros projets web destinés à accueillir un fort trafic.
Open Source, très bien documenté en ligne, le PHP évolue et s’améliore constamment. Il est d’ailleurs à noter que de très nombreux sites webs sont réalisés avec WordPress, qui repose lui-même sur du PHP.
Ruby, gagner en productivité
Lancé en 2004, simple, flexible et intuitif, Ruby a le vent en poupe. Des entreprises comme Airbnb ou GitHub l’utilisent. Avec son fameux framework Ruby on Rails (ou RoR), il permet de réaliser des applications et sites web rapidement.
Scala : step by step
Disponible depuis 2003, Scala attire de plus en plus l’attention. Avouons qu’il ne s’agit peut-être pas à proprement parler d’un langage de programmation “ à la mode”, puisqu’il ne soulève pas les foules. Mais c’est assurément un langage à suivre.
Basé sur le langage Java, il hérite de sa bibliothèque et de sa machine virtuelle. Une entreprise travaillant avec Java n’a donc pas besoin de refaire toute sa programmation pour travailler sur Scala.
Syntaxe simple, fonctionnelle, Scala offre un bon équilibre entre la syntaxe aisée de Ruby et le support solide de Java. Scala est surtout utilisé pour le traitement de données volumineuses. Son apprentissage n’est pas évident pour un débutant.
Go by Google
Créé en 2007 par Google, son objectif est de rester proche du langage C tout en améliorant sa productivité. Il dispose de grandes capacités de calcul et offre une belle simplicité d’utilisation. Go est idéal pour gérer d’importants flux de trafic. Ses spécificités le destinent surtout à la programmation sur les serveurs en lieu et place, par exemple, de Python ou PHP. Il est plus simple que C++ et plus performant que Python.
Développeurs web : quel langage de programmation choisir ?
En matière de développement web, les tendances évoluent en permanence et à vitesse grand V. Certains langages en vogue il y a quelques années, sont aujourd’hui beaucoup moins utilisés.
Sans doute vaut-il donc mieux éviter de se laisser happer par les sirènes de la tendance. Des langages comme Python ou C++ sont ainsi des valeurs sûres du développement, de façon générale, mais également du développement web, et brillent par leur longévité.
Parmi les langages de programmation qui semblent devoir s’imposer dans les années à venir, Rust est un outsider à suivre absolument : fiable, sécurité, rapide, simple à prendre en main, et d’ores et déjà soutenu par les plus grandes entreprises tech au monde. Rust est un cheval sur lequel nous n’hésiterions pas à parier.
Vous souhaitez devenir développeur web et débutez ? L’idéal reste de choisir le langage qui répond au type de développement que vous souhaitez faire (développement de sites, d’applications web ou mobile, etc.).
Optez pour un langage populaire et qui regroupe une grosse communauté. Cela vous garantit la possibilité d’avoir accès à des ressources complètes. Veillez également à ce que le langage de votre choix dispose de frameworks performants.
Et si vous ne voulez pas prendre de risque, ni avez de contrainte particulière, penchez pour JavaScript et Python. Il s’agit sans doute des langages les plus simples à apprendre tout en étant les plus polyvalents.

Thomas Motti
23 août 2021
Recrutement tech
Quelle est la meilleure école de développement ?
Quelle est la meilleure formation, quelle est la meilleure école pour devenir développeur web ou devenir développeur embarqué ? A l’heure où toutes les entreprises s’arrachent les meilleurs profils de développeurs, la question est légitime.
Nous nous sommes attelés à la lourde tâche de répondre à cette question. En adoptant, bien entendu, le prisme du recruteur tech.
Quelle est la voie royale pour devenir développeur ? Réponse maintenant !
Les écoles de développement les plus prisées des recruteurs
Commençons par un constat simple : les formations permettant de devenir développeur sont nombreuses. Au point qu’il devient difficile de s’y retrouver. Comment jauger, donc, de la qualité de la formation suivie, au moment de recruter un développeur.
Quelle différence existe-t-il entre un développeur issu d’une école d’ingénieur et un développeur web formé dans une école de développement spécialisée, à l’université ou via un bootcamp de quelques mois ?
Pour schématiser simplement, se distinguent :
D’une part les écoles d’ingénieurs, qui forment, sans débat possible, les meilleurs développeurs sur le marché. C’est ainsi le cas des top écoles d’ingénieurs (Polytechnique, Centrale), ou d’écoles d’ingénieurs ayant une réputation tout particulière sur les métiers informatiques comme EPITA, l’UTC, ou l’ECE ;d’autre part les écoles d’expertise informatique comme Epitech ou 42 (pour ceux qui vont au bout des 5 années) qui sont d’excellentes formations pour devenir développeur, mais dont sont issus des profils moins généralistes que ceux des écoles d’ingénieurs ;mais également des écoles d’informatiques plus traditionnelles : HETIC, ETNA, ESGI ou encore SUPINFO ;enfin, des formats plus récents, comme les bootcamps du Wagon, ou les formations en ligne d’OpenClassrooms, qui permettent de se former rapidement au développement informatique, sans pour autant développer le même niveau d’expertise que via les formations ci-dessus.
Parmi ces trois modèles, les écoles d’ingénieurs se différencient sans doute par la capacité de leurs étudiants à prendre du recul sur les technologies, à comprendre le fonctionnement global d’un programme informatique et à concevoir des algorithmes et architectures.
En revanche, ce sont sans doute des écoles moins traditionnelles que sortent les profils les plus immédiatement opérationnels. En effet EPITECH, 42 ou même OpenClassrooms utilisent une pédagogie par projet, dans laquelle les étudiants apprennent et développent leurs compétences en travaillant sur des projets inspirés de cas réels.
Les étudiants apprennent donc à développer sur le terrain, avec des enseignants qui jouent le rôle de professionnels, et qui ne sont là que lorsqu’il y a des questions. L’évaluation se fait sur le rendu final des projets réalisés par les étudiants. Ce fonctionnement très professionnalisant, permet aux étudiants de se créer un portfolio en même temps que de décrocher leur diplôme.
Recrutement de développeurs : où se trouve les meilleurs profils
Lorsqu’il s’agit de recruter des profils de développeurs, les recruteurs doivent faire face à un paradoxe : les meilleurs profils de développeurs sortent d’écoles d’ingénieurs… Mais la plupart des étudiants de top écoles d’ingénieurs s’orientent généralement vers d’autres carrières que le développement.
Mieux vaudra donc, souvent, s’orienter vers des profils issus d’écoles d’ingénieurs avec des majeures spécialisées dans les métiers informatiques comme EPITA, l’ECE, ou le pôle Léonard de Vinci, ou d’EPITECH.
Par ailleurs, se baser sur les seuls classements peut s’avérer réducteur. Il est ainsi pertinent d’analyser le portfolio des candidats et de faire passer des tests pratiques à vos candidats durant leur processus de recrutement dès que cela est possible.
Encore faut-il garder en tête que sur cette typologie de profils en forte tension, la plupart du temps le rapport de force est inversé. Ce sera surtout à vous de convaincre le développeur de rejoindre votre entreprise. Il faudra donc vous baser sur des éléments externes la plupart du temps.
Au moment de recruter un développeur, il sera ainsi essentiel de prêter une attention toute particulière sur le contexte du recrutement :
Quelles sont les méthodes de gestion de projet utilisées ? Quels sont les enjeux exacts auxquels le développeur devra répondre ? Une montée en charge, un système embarqué, du back-end, du front-end ? Sur quelle stack technique ? Certaines entreprises privilégieront les profils “Full-Stack” tandis que d’autres préféreront travailler avec des spécialistes…
Le point commun entre tous ces profils reste tout de même la capacité à apprendre et à se tenir à jour tout au long de sa carrière, mais également la capacité à présenter un portfolio de projets convaincants.
Les Bootcamps : nouveaux modèles de formation au développement
Plus récemment, de nouvelles formations, plus courtes, ont le vent en poupe. On parle de “Bootcamps”, en référence aux camps d’entraînement américains. Ceux-ci promettent de former au métier de développeur en quelques mois d’apprentissage intensif.
Elles s’adressent souvent à des profils en reconversion professionnelle, parmi lesquels se retrouvent par exemple des diplômés d’écoles de commerce.
Parmi les plus Bootcamps les plus connus, on peut citer Le Wagon qui s’adressait initialement aux porteurs de projets de startups souhaitant apprendre à coder, et qui forme aujourd’hui beaucoup de profils davantage orientés produit.
Un bootcamp en développement permet ainsi d’accéder à des bases solides en développement, et ainsi, au choix :
de devenir développeur soi-même ;de travailler plus efficacement au quotidien avec des développeurs expérimentés.
Dans le même esprit de nombreuses formations courtes appelées ont vu le jour : IronHack, Le Réacteur. Même EPITECH s’y est mis, avec la Code Academy, qui propose une formation Code & Go en 8 semaines.
Sur un format plus accessible, Simplon est une formation gratuite de tout aussi bonne qualité qui permet à des profils éloignés de l’emploi d’accéder aux métiers du développement.
De bons développeurs sortent de ces formations courtes, mais si celles-ci constituent un excellent vernis pour des profils produits, elles ne se substituent pas totalement à une expérience professionnelle en développement web. Ceux qui souhaitent s’orienter vers du développement pur, complètent ainsi souvent leur formation par une période de stage pour approfondir et mettre en pratique leurs nouveaux acquis.
Que penser des développeurs autodidactes ?
Autre approche enfin : l’apprentissage “passion” ou par la “débrouille”. En effet, le développement web est un métier que certains apprennent par eux-même, en plongeant les mains dans le code dès le plus jeune âge.
La forte culture du partage sur les communautés open source favorise ce mode d’apprentissage. C’est par exemple le cas d’un néophyte qui souhaiterait apprendre à développer en Rust.
Les profils de développeurs autodidactes ont l’avantage de mettre à jour leurs connaissances en permanence et d’être naturellement dans une logique de formation continue.
Un coup de main pour trouver les meilleurs profils techniques ?
Devenir développeur en 2021
Vous l’aurez compris, les voies sont nombreuses pour devenir développeur. Il n’existe pas aujourd’hui de voie royale à proprement parler. De la même façon, les entreprises qui cherchent à recruter des développeurs ont chacune leur approche de cet univers.
Certaines pourront ainsi avoir tendance à se concentrer sur des profils issus des meilleures écoles d’ingénieur, quand d’autres privilégieront les compétences opérationnelles de profils issus d’EPITECH ou de l’école 42, ou d’une formation spécialisée à l’université.
En bref : recruter un développeur
Plaçons-nous pour finir dans la position d’une entreprise qui cherche à recruter un développeur rapidement. Plus que l’école dont les profils sont issus, il sera surtout essentiel de :
porter une attention particulière au portfolio du développeur ;faire passer un test technique à vos candidats, par exemple avec les solutions de CodingGames ou de CodeSummit, afin de juger en condition réelles de leurs compétences techniques ;garder en tête que les développeurs sont sur-sollicités et ainsi privilégier un processus de recrutement rapide, en vous plaçant dans une posture de séduction pour donner envie aux candidats de vous rejoindre.
Usine Nouvelle : classement 2020
RangRang dans le classement général des écoles d’ingénieurÉcole15Grenoble INP – Phelma28ESILV310ECE411Grenoble INP-Ensimag512INSA Lyon614Centrale Nantes715EPITA817ENSAE920EFREI Paris1028ISEP
CodinGame 2020
ClassementÉcoleLieu1EnsimagGrenoble2Télécom ParisTechParis3INSA LyonLyon4Université Paris SudParis5École Polytechnique XPalaiseau6ISIMAClermond-Ferrand7ENS CachanCachan8EpitechMontpellier9Université Pierre et Marie CurieParis
Vous cherchez à recruter ? Contactez-nous !

Thomas Motti
22 juil. 2021
Recrutement tech
Tout savoir sur Deno, le runtime Javascript qui monte
En 2018, à la Conférence de la Communauté JavaScript (ou JSConf), Ryan Dahl, évoque les 10 erreurs de conception de Node.js, 10 ans après sa création. En 2020, il lance officiellement Deno, pensé pour corriger ces lacunes et proposer un nouvel environnement de développement en JavaScript plus performant. Mais qu’est-ce que Deno et qu’offre-t-il de mieux que Node.js ? Est-il amené à le supplanter ? Voici un focus sur ces deux runtimes. Quels sont leurs points communs et leur différence et pourquoi l’un risque-t-il de remplacer l’autre ?
Deno, qu’est-ce que c’est ?
Bien que Deno soit une anagramme de l’indéboulonnable runtime Javascript Node.js et qu’il ait été conçu par le même créateur, il ne s’agit pas d’un fork de ce dernier. Lancé en 2020, Deno est au contraire un nouvel environnement de développement productif (ou runtime), sécurisé, pour JavaScript et avec un support natif de Typescript.
L’exécution de code TypeScript avec Deno n’exige pas d’étape de compilation: cela se fait automatiquement. Basé sur le moteur JavaScript V8 de Google, son noyau est construit en langage Rust (contrairement à Node.js qui est en C++). Par ailleurs, il utilise Tokio pour sa boucle d’évènements, elle aussi rédigée en Rust.
Deno bénéficie ainsi des technologies open source les plus performantes et offre une solution complète dans un même petit fichier exécutable. Il s’avère tout particulièrement efficace pour créer des serveurs web très sécurisés.
Quels sont les points communs entre Deno et Node.js ?
Deno et Node.js ont bien plus que leur créateur en commun. Deno étant conçu pour pallier les points faibles de son prédécesseur, les deux partagent de nombreuses similitudes et affichent un objectif commun même si leur fonctionnement n’est pas toujours basé sur des mécanismes identiques.
Deno et Node.js sont tous deux des runtime en lignes de commande qui permettent d’exécuter du code JavaScript ou TypeScript.Ils fonctionnent tous les deux sur le moteur V8 de Chrome : le moteur d’exécution JavaScript de Google.Ils présentent une grande souplesse et une facilité de prise en main pour le développement côté serveur avec JavaScript.Leur interface en ligne de commande est développée à partir du langage Rust.
Deno vs Node.js : les différences clés
Conçu pour combler les lacunes de Node.js., Deno présente aussi de ce fait de réelles différences avec son prédécesseur.
∙ Leur langage
Node.js est écrit en langage C++ et JavaScript alors que Deno utilise Rust et TypeScript. Ces derniers affichent de nombreux avantages par rapport à d’autres langages de programmation.
Rust garantit aux développeurs une belle productivité, mais aussi une sécurité accrue grâce à un traitement particulier des erreurs. Il est également très fiable et assure une gestion de la mémoire optimisée ainsi qu’une grande vitesse d’exécution. La prise en charge native de TypeScript par Deno est un atout considérable. Le développeur n’a plus besoin de passer par un long processus pour faire fonctionner TypeScript, le compilateur TypeScript étant déjà intégré. Il faut noter que TypeScript est de plus en plus populaire, et ceci tout particulièrement chez les développeurs front-end travaillant sur des technos comme Angular et React. Exigeant de la rigueur, TypeScript permet d’aboutir à un code robuste et moins enclin aux bugs. La maintenance est de ce fait plus aisée. Le compilateur intégré permet aux développeurs de ne pas avoir à déboguer les erreurs de frappe TypeScript et de s’épargner une chaîne de construction complexe.
∙ Du JavaScript moderne
Node a été conçu en 2009. Depuis, de nombreuses mises à jour et améliorations de JavaScript ont eu lieu. Par conséquent, le fait que Deno utilise la syntaxe moderne d’importation des modules est un gros atout par rapport à Node.
Alors que ce dernier recourt aux modules CommonJS comme système de modules par défaut, Deno emploie les modules ES. Sa manière d’importer ces derniers est de ce fait bien plus efficace. En effet, dans cet environnement le développeur peut charger uniquement les parties dont il a besoin à partir d’un package ce qui lui permet d’économiser de la mémoire. De plus, pour Deno le chargement est asynchrone contrairement à Node, ce qui est synonyme de gain de performance.
∙ Des dépendances
Node.js fait souvent l’objet de critiques concernant sa gestion compliquée des dépendances. Construits nécessairement avec le Package Manager “npm”, certains paquets Node.js intégrent parfois du code malveillant, et peuvent poser problème lors des mises à jour automatiques.
Avec Deno, le développeur gère les dépendances autrement. Il n’est plus tributaire de npm, il n’y plus de «package.json.». Le développeur spécifie chaque module de dépendance sous la forme d’une URL.
∙ Des outils complémentaires
Installation de scripts, formatage, débogage, regroupement, ou encore test, etc. Deno prend nativement en charge ces tâches qui sont réalisées par des outils tiers comme WebPack dans le cas de Node.js.
∙ La sécurité
Lors du développement d’un projet avec Node.js, le développeur télécharge des dépendances qui sont liées au projet. On parle de « node modules ». Ces packages ne sont pas vérifiés et des failles de sécurité peuvent s’y trouver. Le changement notable avec Deno vient ici de l’utilisation de Rust : de ce fait, la sécurité est omniprésente lors de l’exécution des scripts. Chaque opération exige une autorisation au niveau du runtime ce qui a pour résultat de bien sécuriser l’environnement d’exécution. Le développeur ne peut ni lire ni écrire un fichier sans en avoir préalablement obtenu l’autorisation.
∙ La compatibilité avec les versions antérieures de Node.js :
La librairie livrée avec Node.js est modifiée très régulièrement. Par conséquent, il est courant qu’un développeur souhaitant migrer son application sur la dernière version du runtime se retrouve confronté au non-fonctionnement de celle-ci sur cette cette nouvelle version. Il est alors nécessaire de remettre son application aux nouveaux standards, ce qui est peut être chronophage et coûteux.
Deno va-t-il supplanter Node.js ?
Vient enfin le temps de la question que tout le monde se pose. Deno sonne-t-il le glas de Node.js ? Sans doute la réalité n’est-elle pas aussi tranchée.
Deno est un runtime encore jeune, mais en développement très intensif depuis son lancement. Pour le moment, il est un peu tôt pour que les entreprises l’adoptent massivement. Encore faut-il d’abord que Deno tienne toutes ses promesses et qu’il parvienne à rattraper l’énorme écosystème Node.js.
Toutefois, dans la mesure où il vient résoudre une bonne partie des inconvénients majeurs de Node.js, il y a fort à parier qu’il le remplacera bel et bien un jour. Plus stable, plus performant, avec une gestion des dépendances mieux pensée, Deno dispose de tous les atouts pour séduire développeurs et entreprises. Il figure assurément parmi les technologies montantes à suivre de très près.

Thomas Motti
28 juin 2021
Recrutement tech
Comment expliquer le succès de Rust ?
Lancé en 2010, Rust est un langage de programmation désormais adopté par des centaines d’entreprises dans le monde entier, de la startup au grand groupe. Il permet de concevoir des solutions rapides, polyvalentes et économes en ressources. A titre d’indication, au 1er trimestre 2020, il avait attiré plusieurs milliers de développeurs ! Google, Microsoft, Dropbox, ou encore AWS l’utilisent pour leurs projets. Comment expliquer ce succès ? Quels sont les atouts de Rust par rapport aux autres langages ? Quel est le rôle de la communauté Rust ? Comment doit-on procéder pour devenir développeur spécialisé en Rust ? Patience : d’ici quelques minutes, vous saurez tout ce qu’il faut savoir sur Rust !Rust, qu’est-ce que c’est ? Rust a été développé en 2006 par Graydon Hoare, développeur chez Mozilla, sur son temps de loisirs. Son objectif premier était alors d’éradiquer les failles de sécurité liées à la mémoire dans le moteur de rendu Gecko de Firefox. Pour ce faire, il a conçu un langage de programmation qu’il qualifie de « moins ennuyeux », open source, misant avant tout sur la sécurité et la vitesse d’exécution. Mozilla s’associe à son projet en 2009 et en signe la naissance officielle dès 2010. Ce n’est cependant qu’en 2015 que le nouveau langage passe en version stable. Il est alors utilisé pour développer Servo : un nouveau moteur de rendu pour les navigateurs web.Rust se fonde sur et assemble des concepts déjà connus de langages existants. Il se positionne à mi-chemin entre des langages de bas niveaux comme C et des langages abstraits de plus haut niveau comme Java ou Ruby on Rails. À priori, sa syntaxe ressemble à celle d’autres langages de programmation de systèmes issus de la famille C, C++. Cependant, l’ensemble des mots-clés du C ne sont pas réservés par le langage ce qui en fait un langage sémantiquement différent. Les fonctionnalités de Rust sont nombreuses. On peut citer parmi d’autres les abstractions sans coût, la sûreté de la mémoire, la sémantique de mouvement, le filtrage par motif, l’inférence de type, etc. Sécurité, concurrence et rapidité, maîtres-mots du fondateur, sont garanties notamment grâce à son backend LLVM qui propose de multiples dispositifs visant à l’optimisation des instructions. Ce nouveau langage est tout particulièrement performant pour faire de la programmation de systèmes, du développement d’applications web, de services réseau et de systèmes embarqués.Vous souhaitez recruter un développeur ?Un langage qui a plus d’un atout dans sa mancheRust présente de nombreux avantages par rapport à d’autres langages de programmation.Sa sécurité :Rust innove avec un traitement particulier des erreurs. En effet, son compilateur détecte les bugs et la mauvaise gestion des ressources. Il fournit des informations essentielles et pertinentes sur la façon de les corriger contrairement à d’autres langages qui n’envoient que des erreurs dites cryptiques (qui ne s’expliquent pas vraiment). Sa fiabilité : Avec un puissant système de typage et son modèle d’ownership, Rust assure la sécurité mémoire et celle des threads. Sa gestion de la mémoire :La mémoire représente souvent une faille dans les langages de programmation. En effet, si celle-ci est pleine elle peut entraîner une erreur système et ouvrir grand la porte aux hackeurs. Pour contrer cela, la plupart des langages sont aujourd’hui équipés d’un « garbage collector » qui supprime les objets non utilisés dans la mémoire, mais ralentit l’exécution du code.Le compilateur de Rust évite ce dispositif, car il vérifie d’éventuelles erreurs dès la compilation. Sa vitesse :Le langage de programmation affiche une rapidité d’exécution tout à fait remarquable. Celle-ci est assurée par l’absence de « garbage collector », mais ce n’est pas tout. En général, quand un projet en développement devient complexe, des abstractions sont incluses dans le code pour le rendre plus facile à maintenir, plus personnalisable et pour permettre d’ajouter davantage de fonctionnalités. Or souvent, cette opération pénalise les performances d’exécution du programme. Rust offre la possibilité de programmer des abstractions sans les compromettre avec le concept « zero cost abstractions ».Sa productivité :Grâce à Cargo, un outil de compilation et de gestion de paquets, les développeurs Rust sont très productifs. De plus, le langage de programmation est livré avec une documentation très complète. Rust : la sécurité avant tout !La sécurité est un des principes fondamentaux de Rust. Il offre de meilleures garanties en matière de sécurisation des logiciels que les langages C et C++ grâce à sa gestion optimum de la mémoire. Ainsi, il apparaît comme étant la plus pertinente et performante solution pour le développement d’applications système sécurisées. Le rôle clé de la communautéLe 8 février 2021, une organisation à but non lucratif chargée de gérer le langage de programmation Rust est fondée : la Rust Foundation. AWS, Huawei, Google, Microsoft, Facebook et bien sûr Mozilla s’associent et s’engagent à soutenir financièrement son développement sur 2 ans. La présence de ces grands noms de l’informatique promet des pistes d’amélioration de Rust mais également un essor de son adoption par les entreprises. Notons également que ces organisations l’utilisent pour le développement d’éléments importants de leurs propres projets. Mais ce qui fait la force du langage, c’est aussi et surtout une communauté structurée très dynamique. En effet, étant totalement open source, il est développé de manière ouverte par les développeurs de Mozilla et est enrichi par les expériences et travaux de toute la communauté. Tous contribuent à son amélioration et à son développement. Cette communauté se compose de gens passionnés et affiche un code de conduite très strict. La richesse de la documentation et la disponibilité de la communauté permettent aux développeurs d’apprendre Rust très rapidement. Apprendre le Rust : comment devenir développeur Rust ? Rust est très apprécié des entreprises, mais est encore peu connu des développeurs. Les développeurs spécialistes de Rust se font donc encore rares sur le marché. Devenir développeur Rust pourrait donc bien être un pari gagnant sur l’avenir. Fondamentalement, l’apprentissage de Rust n’a rien de complexe en soi, pour un développeur qui maîtrise déjà d’autres langages. Si les débuts peuvent être un peu laborieux, le jeu en vaut la chandelle.Pour s’immerger dans ce nouvel environnement, Rust est accompagné d’une formidable documentation. Pour démarrer, il existe un document de référence : « The Rust Programming Language » qui donne une vue d’ensemble du langage. Mais il est également possible de choisir des éléments de documentations plus brefs : « Rust by Example » ou « Rustlings ». Par ailleurs, une communauté dynamique est là pour faciliter l’apprentissage de tous. Vous cherchez un développeur Rust ? Nos équipes se tiennent à votre disposition pour vous aider à dénicher la perle rare !Pour aller plus loin : Que faut-il penser du No-Code ?Tout savoir sur le Deno.jsL'IA, le futur di développement ? 
Thomas Motti
2 juin 2021
Fiches métiers
Recrutement tech
Lead Developer
Selon l’entreprise dans laquelle il travaille, le lead developer, ou Lead Dev a deux activités :
Il est le responsable technique des différents projets, mais il peut être également le superviseur, le manager de son équipe de développeurs.
Le lead developer est un vrai chef d’orchestre. Quels sont son profil, ses missions et comment accède-t-on à ce poste ? Voyons tout cela ensemble.
Si vous cherchez une nouvelle aventure sur un poste de Lead Developer, n’hésitez pas à jeter un oeil à nos offres dédiées.
Un « Lead Dev », c’est quoi ?
Le Lead developer pourrait être traduit en français par “développeur en chef”. En cela, il doit s’agir avant tout d’un développeur expérimenté et polyvalent. La plupart du temps, il sait aussi bien coder en Front-end qu’en Back-end, et maîtrise l’administration systèmes et réseaux. Ses compétences et connaissances techniques se doivent d’être solides. Elles lui permettent de prendre la responsabilité du développement technique des projets web ou produits de l’entreprise ou de l’agence pour laquelle il travaille. Organisation, planification et développement, il en garantit la réussite depuis leur lancement jusqu’à leur aboutissement.
Son rôle au sein d’un projet et d’une entreprise va bien au-delà de la rédaction de lignes de code. Il joue un véritable rôle de manager et de coach de l’équipe de développeurs avec qui il collabore. Il est là pour la former, la faire évoluer et monter en compétence.
Précisons également que le poste de Lead Dev peut parfois être confondu, à tort, avec les jobs de Tech Lead, voire de CTO.
Le Lead Developer est le garant des bonnes pratiques de développement, et du bon déroulement des différentes phases de projet, au sein de son équipe.
En revanche, le Teach Lead est pour sa part expert sur un ou plusieurs langages et/ou outils. Il s’occupe alors de définir l’architecture logicielle, et les technologies à utiliser pour répondre au mieux à une problématique.
Pour finir, le Lead Dev ne doit pas non plus être confondu avec le CTO (Chief Technical Officer, ou Directeur Technique) qui est souvent associé de l’entreprise, et est à la tête de toute la partie Tech de l’entreprise, y compris avec ses aspects juridiques et administratifs.
Quelles sont les missions d’un Lead Developer ?
La plupart du temps, le Lead Dev supervise l’aspect technique, mais aussi humain d’un projet web. En effet, il encadre, accompagne son équipe de développeurs pour assurer la réussite de chaque mission.
Ses missions techniques :
Au quotidien, le Lead Developer dirige une équipe de développeurs. Présent à toutes les étapes de la conception des projets, il en garantit la qualité et la réussite. Pour ce faire, il analyse les besoins et les contraintes techniques de ces derniers. Les choix techniques et le contrôle de la parfaite progression du développement sont également assurés, le tout en suivant le cahier des charges défini en amont. Il veille à ce que le code soit de qualité et résout les problèmes techniques éventuels rencontrés par son équipe.
C’est encore lui qui assure le respect des délais et du budget imposés par le client. Il conçoit et met en place les phases de tests techniques dans le but de garantir la viabilité du projet. Enfin, il prend également en charge la rédaction de la documentation technique.
Par ailleurs, le Lead Dev réalise une veille technologique constante. Elle lui permet de conserver un esprit critique, de prendre du recul, et de pouvoir proposer ce qu’il y a de mieux et de plus adapté aux clients et utilisateurs. Il reste à l’écoute des pratiques concurrentielles.
Ses missions managériales :
Le Lead Dev gère ses équipes à la manière d’un coach. Il fait preuve d’écoute et sait aussi bien accompagner un groupe que chaque personne individuellement. Il motive, inspire ses collaborateurs et insuffle une dynamique au groupe. Grâce à lui, tous sont dans les conditions optimales pour exprimer pleinement leur potentiel.
Disposant de larges connaissances techniques, le Lead Developer a souvent pour mission de former ses équipes de développeurs. Auprès des plus jeunes d’entre eux, il représente un véritable mentor et assure leur rapide montée en compétence.
Par ailleurs, son avis est très appréciable lors du recrutement de personnes qui intègreront son équipe. Il connaît les besoins de ses collaborateurs et les compétences requises. Il peut ainsi travailler de concert avec les recruteurs ou l’équipe RH.
Quelles sont les compétences d’un bon Lead Dev ?
Les compétences techniques
Elles sont solides en matière de Front-end comme de Back-end. Le lead dev dispose également de connaissances dans diverses technologies ce qui lui permet d’avoir une vision globale des projets.
Voici notamment les compétences qu’il maîtrise nécessairement :
plusieurs langages de programmation tels que HTML, JS, PHP, Java, Python, mais aussi différents frameworks ;l’administration systèmes et réseaux ;les méthodologies de gestion de projet comme Agile ou Scrum ;les outils de testing.
Les soft skills
Le Lead Developer doit disposer de nombreuses qualités personnelles surtout en tant que manager d’une équipe :
il est à l’écoute, sait se montrer pédagogue, encourageant et bienveillant ;l’esprit d’initiative, le leadership et la capacité à insuffler un esprit de groupe sont indispensables pour mener son équipe au sommet ; il est à l’aise à l’écrit et à l’oral. Il sait communiquer de manière fluide, qualité qui lui permet de bien centraliser et coordonner les projets. D’un côté, il peut accompagner les développeurs et du côté de la direction, il est en mesure de faire comprendre des concepts parfois complexes, et convaincre ;l’organisation, la rigueur font partie de ses qualités et il dispose d’une très bonne capacité d’analyse ;il est curieux et à l’affût de toutes les nouveautés de son secteur.
Vous souhaitez évaluer vos candidats Lead Dev ?
Comment devient-on Lead Developer ?
Le Lead Developer doit justifier d’une grande expérience en matière de développement. Il s’agit ainsi presque systématiquement d’un ancien développeur. Pour accéder à ce poste, il y a donc deux grandes possibilités : via une promotion en interne, ou alors via des études spécialisées :
un BTS, un DUT ou une licence d’informatique ;un master en informatique, un diplôme d’école d’ingénieur ou d’informatique.
Combien peut gagner un Lead Developer ?
La rémunération d’un Lead Dev dépend de beaucoup de critères. S’il travaille dans une grande entreprise ou dans une startup ou encore s’il est freelance, son salaire ne sera pas le même. Idem s’il est à Paris ou en province, et s’il a de l’expérience sur ce poste.
S’il fallait définir une fourchette globale :
Un Lead Dev Junior peut espérer gagner entre 55 et 65 k€/an ;La rémunération d’un Lead Developer plus Sénior pourra atteindre 65 à 75 k€/an.
Vous souhaitez être accompagnés sur le recrutement de vos équipes tech ? Parlons-en !

Thomas Motti
26 mai 2021
Recrutement tech
No Code, Low code : que faut-il en penser ?
No Code, Low Code, dans le monde de la Tech, on entend de plus en plus parler d’outils qui permettraient de réaliser des produits informatiques… sans informatique ! La crise sanitaire liée à la pandémie de Covid 19 a accentué cette tendance. Elle a en effet remis en cause le fonctionnement des entreprises qui ont dû se réorganiser et trouver des solutions digitales rapides à déployer et faciles à utiliser. Mais elle a aussi motivé de nombreuses personnes à entreprendre dans le domaine du digital.
Le No Code permet d’y parvenir sans faire appel à un développeur informatique. Comment fonctionne-t-il ? Quelle est la différence avec le Low Code avec lequel il est parfois confondu ? Le No Code marque-t-il le début d’une révolution dans le monde du développement ou présente-t-il des limites ? On vous donne notre avis sur le sujet !
Le No-Code, qu’est-ce que c’est ?
La promesse de départ du No Code est simple : permettre au commun des mortels de développer des outils informatiques sans avoir à écrire une seule ligne de code. L’outil No Code génère automatiquement le code nécessaire en lieu et place de l’utilisateur.
Construites sur des environnements de type PaaS (Platform as a service) ou SaaS (Software as a service) hébergées dans le Cloud, elles offrent la possibilité à tous de réaliser des sites web, des applications mobiles, des logiciels, des API, un chatbot, un jeu vidéo, des stratégies e-marketing, etc. La plupart du temps, via une interface utilisateur simple, l’utilisateur peut créer ce qu’il désire par le principe du glisser-déposer (drag and drop) à l’instar d’un Builder WordPress. Un tutoriel permet ainsi en quelques minutes, ou quelques heures tout au plus, de maîtriser l’outil.
Notons cependant que de très nombreux outils sont aujourd’hui estampillés “no code”. Ces solutions rassemblent alors des dispositifs bien différents dont la facilité d’utilisation est assez variable. Quand certains seront très simples d’utilisation (Wix, Shopify, Squarespace…), d’autres peuvent être plus complexes à manipuler (Zapier, ou a fortiori son concurrent Integromat, par exemple). Ils proposent chacun des fonctionnalités plus ou moins avancées.Voici quelques-uns des outils No Code les plus populaires :
WordPress, l’outil No Code le plus connu de tous pour créer des sites web. Open source et gratuit, il bénéficie d’une énorme communauté et d’une grande documentation. On peut citer aussi Bubble, Carrd, Webflow, etc. ;Adalo et Glide pour réaliser une application mobile ;Buildbox ou Capterra pour créer un jeu vidéo ;Chatfuel ou Crisp pour concevoir un chatbot ;Mailchimp ou Sendinblue pour éditer des newsletters, mettre en œuvre des campagnes e-marketing ;Airtable, Notion, Zapier, pour automatiser des tâches, ou optimiser ses projets.
Vous cherchez à recruter des profils tech ?
No Code ou Low Code ?
Le terme No Code est parfois associé à celui de Low Code. Pourtant ils ne désignent pas la même chose et ne s’adressent pas aux mêmes utilisateurs. Si le No Code offre à tous la possibilité de créer des outils informatiques sans aucune notion de code, le Low Code, lui, cherche à limiter le recours au développement pour ceux qui savent coder ! Il permet de booster la productivité des équipes de développeurs en leur assurant d’avoir accès à des moyens de construire plus rapidement leurs produits numériques.
Il est fréquent que ce qui est désigné sous le nom de No Code soit en fait du Low Code. En effet, il s’agit bien souvent d’outils qui nécessitent des notions de code (HTML, CSS, voire JS, Python ou SQL) pour parvenir à des résultats probants. Le Low Code permet aux développeurs d’intégrer des briques plus personnelles de code dans un environnement.
Lightning de Salesforce, App Marker de Google, Quick Apps Designer d’Appian, Application Development de ServiceNow, sont de bons exemples de solutions Low Code.
Le No Code, une révolution…
Avec la pénurie de développeurs sur le marché, la transformation digitale des entreprises, le développement du télétravail, de l’auto-entrepreneuriat, de la vente en ligne, le No Code est une vraie révolution. Il répond aux besoins autant des entrepreneurs que des entreprises ou encore des particuliers.
Il se distingue donc par de nombreux avantages :
Réduire ses coûts
En se passant d’une agence web et de développeurs, l’utilisateur maîtrise son budget.
En effet, la plupart des outils No Code sont gratuits jusqu’à un certain niveau de fonctionnalités.
Tester un projet, trouver son marché et le développer
Rapidement et sans utiliser trop de ressources, les solutions No Code permettent de
disposer d’outils numériques pertinents pour un projet dès sa naissance.
Grâce à lui, le concepteur peut aisément générer ses premiers clients et/ou voir si le produit à un intérêt en le testant (Proof of concept).
Si tel est le cas, l’outil No Code est la plupart du temps pensé pour faciliter le passage à l’échelle (scale). Ainsi, si le trafic augmente, les serveurs suivent. Il n’y a aucune gestion technique à prévoir, tout est pris en charge par la plateforme.
Pour les startups qui ont besoin de mettre rapidement sur le marché des applications ou d’améliorer l’expérience client, ces solutions No Code sont idéales. Elles le font également pour les plus grandes entreprises qui peuvent vouloir tester une idée et sa pertinence rapidement, avant de l’industrialiser.
Développer l’autonomie des équipes
Au sein d’une entreprise, les outils No Code offrent la possibilité à certains services, comme le marketing, de mettre en œuvre leurs idées sans avoir à passer par des développeurs. Formulaires, pages web, etc. Ces équipes y gagnent en autonomie et en productivité
… et des limites
Les solutions No Code sont encore souvent limitées dans leurs fonctionnalités, mais aussi dans leur design. L’application ou le site web qu’elles permettent de réaliser ne seront pas personnalisés et risquent de ressembler à beaucoup d’autres. De plus, lors de leur création l’assemblage des briques est contraint par l’outil même et rend ainsi les projets moins flexibles.
Par ailleurs, pour faire évoluer son outil, l’utilisateur dépend entièrement de la plateforme No Code choisie. Et l’éventuelle opération de migration des données vers une autre plateforme s’annonce parfois compliquée.
Il faut noter aussi qu’il est important de rester vigilant en matière de sécurité. Les applications réalisées avec ces solutions, si elles sont vouées à être tournées vers l’extérieur, doivent soutenir les bonnes pratiques. Au même titre qu’une solution custom interne, elles doivent satisfaire les mêmes exigences en matière de chiffrement des données, de système d’autorisation et d’authentification, etc.
Qui plus est, la frontière No Code / Low Code est ténue, et mettre en œuvre un produit numérique abouti nécessite souvent de savoir développer. Le principe même du No Code perd ainsi de leur intérêt.
Trouver un développeur
Notre avis sur le No Code
Le No Code est une solution idéale pour tester rapidement la fiabilité et la viabilité de nouvelles idées, et mettre en route rapidement de nouveaux projets. Il est très utile aussi pour construire un projet d’envergure moyenne qui n’est pas voué à durer. Utilisé par les développeurs, il peut aussi leur permettre de se concentrer sur des tâches plus techniques.
Cependant, si votre entreprise a besoin d’un outil numérique plus abouti, pour un projet à long terme, opter pour un développement sur mesure sera la solution à privilégier.

Thomas Motti
10 mai 2021
Recrutement tech
UI, UX, quesaco ?
UI pour User Interface et UX pour User Experience… Vous avez sûrement déjà rencontré ces termes au moment de travailler sur la conception de votre site web ou de votre application mobile ? Mais savez-vous réellement ce qui se cache derrière ces deux expertises ? Les deux disciplines sont en effet souvent confondues, car complémentaires. Le fait qu’il s’agisse de métiers encore récents ne facilite pas leur compréhension. Que se cache-t-il réellement derrière ces acronymes ? Où se trouve la frontière et quelles sont les différences entre UI et UX ? Réponse tout de suite !UX, UI : ce qui se cache derrière les acronymesNe tournons pas plus longtemps autour du pot. En matière de design, et de façon un peu simpliste l’UX Designer s’intéresserait davantage au fond et à la structure des éléments, quand l’UI penchera plus sur la forme. Cette distinction reste cependant un peu caricaturale, et mérite d’être approfondie. L’UXL’UX (User Experience) correspond à l’Expérience Utilisateur. Le terme a été inventé dans les années 90 par Don Norman qui le définissait ainsi :« L’expérience utilisateur englobe tous les aspects de l’interaction de l’utilisateur final avec l’entreprise, ses services et ses produits. »Dans le cadre de la conception d’un produit numérique, cette discipline étudie le ressenti émotionnel et les attentes des utilisateurs afin d’optimiser leur navigation, de rendre leur parcours plus agréable, plus fluide, plus intuitif. Elle va simplifier l’utilisation du produit, renforcer son accessibilité, intégrer les bonnes fonctionnalités et aussi assurer la confiance de l’utilisateur et donc la crédibilité du produit. L’expert en charge de cette mission est l’UX Designer. Ce métier est arrivé en France dans les années 2000.L’UIL’UI (User Interface) est l’Interface Utilisateur. Son expert, l’UI Designer, se concentre davantage sur le visuel du site web ou de l’application mobile. Il veille à attirer le regard de l’internaute et met tout en œuvre pour qu’il y reste. Il traite donc d’apparence, de présentation, mais également de l’interactivité d’un produit avec son utilisateur. Et avec un exemple ?Prenons un exemple pour illustrer tout cela. Imaginez que vous souhaitez créer une application qui simplifie les paiements et remboursements entre amis, et travaillez sur une nouvelle fonctionnalité : la création de cagnottes.La partie User Experience sera responsable du positionnement des boutons “créer la cagnotte”, “inviter des amis à participer”, etc. Quand en revanche l’User Interface Designer s’occupera de la partie visuelle du parcours de l’utilisateur : ajouter une icone “tirelire”, par exemple, pour rendre la navigation plus intuitive.À quoi ressemble le quotidien d’un UX Designer ?Afin d’optimiser l’Expérience Utilisateur, l’UX Designer intervient durant tout le processus de conception ou d’amélioration d’une interface. Il travaille en amont du reste de l’équipe, mais aussi en aval. Son intervention en amont de la réalisation ou de l’optimisation d’une interface lui permet d’impliquer l’utilisateur dans la phase de conception. Il doit le comprendre, l’étudier, identifier ses besoins et ses attentes. Pour ce faire, il dispose d’un large panel de méthodes qu’il déploie telles que les études et tests utilisateur, l’idéation (c’est-à-dire la recherche d’idées), le prototypage, le maquettage, etc. Chaque projet étant unique, il ajuste ces méthodes et ses outils à chaque nouvelle mission. Il prend également en compte de nombreuses données telles que les contraintes du projet (budget, temps, etc.) et le contexte de l’entreprise. Une fois les résultats obtenus et les blocages identifiés, il conçoit le storytelling qui va provoquer l’émotion chez l’utilisateur. Il doit être en conformité avec l’image de la marque. Il effectue ensuite des ébauches de l’évolution du design (mock-ups), puis met en œuvre la conception et le prototypage du projet.Au final, le produit numérique doit être accessible, visible, simple, ergonomique et ses fonctionnalités sont intuitives. Il doit aussi être visible sur tous les supports : smartphones, tablettes, ordinateurs, etc. Mais le travail de l’UX Designer ne s’arrête pas là…En aval de la conception du produit, il veille à la bonne mise en œuvre des améliorations apportées et évalue les résultats. Il ajuste si besoin pour en optimiser l’efficacité.Le métier d’UX Designer est donc multifacettes. Il doit combiner les objectifs commerciaux du client avec les besoins et attentes des utilisateurs. Il est au carrefour du commercial, du design et de la gestion de projet.Vous recrutez un UX Designer ?Dans les bottes d’un UI DesignerL’UI Designer est une évolution récente du métier de web designer. Pour résumer, si l’UX Designer répond aux besoins et attentes des utilisateurs en termes de fonctionnalité, l’UI Designer travaille tout l’aspect visuel de l’interface en veillant à être cohérent avec les parcours utilisateur définis par l’UX Designer. Il se charge de toutes les étapes du design graphique d’un site web, d’une application mobile ou d’un logiciel : depuis le brief jusqu’à la livraison de la charte graphique, mais aussi des maquettes, des déclinaisons d’écrans, etc. C’est lui qui va penser et disposer les écrans, choisir les textes, les images, les animations, les boutons, etc. L’UX Designer est responsable du transfert de l’image de marque et de l’identité visuelle de son client sur l’interface.Afin de garantir la satisfaction de tous, il doit en assurer la cohérence visuelle, mais également l’homogénéité ergonomique et fonctionnelle. L’UI Designer travaille en équipe. Tout d’abord avec le chef de projet, mais aussi avec les développeurs Front-End et bien sûr l’UX Designer. L’échange entre eux est permanent afin que le produit puisse s’ajuster selon les demandes du commanditaire et les résultats des tests utilisateurs. Vous recrutez un UI Designer ?Deux expertises complémentaires et indissociablesL’UX Designer et l’UI Designer ont un point commun : ils ont une approche centrée sur l’utilisateur. Leur mission à tous les deux est de donner envie à ceux-ci de naviguer sur le site web ou sur l’application mobile et d’y rester. Si l’un travaille sur le pan émotionnel et psychologique de l’expérience des internautes, l’autre se concentre sur le visuel, sur ce qui va favoriser leur engagement. Les deux métiers travaillent main dans la main. L’UI doit être capable de développer une interface qui répond aux exigences mises en avant par le UX Designer. Le choix du design est en phase avec la conception de l’expérience utilisateur, mais aussi des besoins du client. L’UX Designer et l’UI Designer sont donc indispensables à la conception d’un produit digital de qualité, et ils travaillent pour cela de concert. Leurs rôles sont bien distincts, mais complémentaires.L’apparition des métiers d’UX Designer et UI Designer est liée à la complexification du web et à la volonté d’optimiser les produits numériques. En effet, face à la multiplicité des choix sur le Web, l’attention des internautes est plus volatile et leur niveau d’exigence est devenu toujours croissant. Ils peuvent facilement se détourner d’une marque s’ils ne sont pas immédiatement satisfaits. L’expérience utilisateur ainsi que l’aspect visuel d’un site web, ou d’une application mobile ne peuvent donc plus être négligés. L’UX et l’UI Designer sont ainsi devenus incontournables. Ils sont d’ailleurs tout particulièrement sollicités.Vous cherchez à recruter un profil expert UX ou UI ? 
Thomas Motti
5 mai 2021
Recrutement tech
Développeur Front-end ou Backend : en finir avec les doutes
Quand il s’agit de travailler sur un produit informatique, deux grands types de développeurs se côtoient : le développeur back-end et le développeur front-end. Chacun de ces deux profils travaillent ainsi sur la conception du produit, mais avec des approches différentes qui se complètent.
Quels sont leurs rôles respectifs, leurs missions ? Pourquoi sont-ils complémentaires ?
Depuis une dizaine d’années, un nouveau type de développeurs a fait irruption, notamment dans l’univers des startups : le développeur Fullstack. En quoi se distingue-t-il des deux autres métiers et sur quels types de projets intervient-il davantage ?
Vous êtes développeur ? La différence entre back-end et front-end n’a bien sûr aucun secret pour vous… Retrouvez plutôt toutes les opportunités chez nos clients.
Quelle est la différence entre un développeur front-end et un développeur back-end ?
Tous les projets informatiques présentent deux grandes facettes : le front-end et le back-end.
Le front-end désigne tout ce qu’un utilisateur voit à l’écran, ce avec quoi il interagit depuis son ordinateur, sa tablette ou son smartphone : menus déroulants, boutons, formulaires de contacts, etc. C’est ce qu’on appelle parfois le côté « client » en opposition au côté serveur. Le développeur front-end utilise une combinaison de plusieurs langages de programmation pour produire tous ces éléments: HTML, CSS, Ajax, ou encore JavaScript. Il peut se reposer également sur des frameworks tels qu’Angular, Bootstraps, jQuery, etc.
Si le design du site est le plus souvent réalisé par un Web Designer, il arrive que certains développeurs Front-end prennent également en charge cette partie.
Le back-end est la partie invisible d’un projet web, la partie immergée de l’iceberg.
Si l’utilisateur final ne la voit pas, elle représente cependant une grande partie d’un projet informatique. Le back-end se compose de trois éléments : le serveur (autrement dit l’hébergement), l’application en elle-même et la base de données. Afin d’administrer tout ce pan technologique, le développeur back-end utilise des langages tels que PHP, Ruby, Python ou SQL et des frameworks comme Ruby on Rails, Symfony, Cake PHP, etc.
Quelles sont les missions d’un développeur front-end ?
Anciennement nommé intégrateur (notamment intégrateur web), le développeur front-end travaille sur l’affichage de l’interface visuelle du produit ainsi que sur les éléments avec lequel l’utilisateur va interagir.
Pour cela, il découpe, monte et intègre les maquettes élaborées par les designers en utilisant les langages informatiques appropriés. Il veille à rendre l’ensemble fonctionnel, intuitif et ergonomique. Il se concentre sur l’UX, l’expérience utilisateur. La navigation sur les pages doit être agréable, optimale, et la compatibilité avec tous les terminaux assurée (tablette, smartphone, etc.) en respectant les normes WC3. Le site doit pouvoir s’adapter à tous les supports et tailles d’écran en étant responsive.
Pour mener à bien ces missions, le développeur front-end doit se montrer créatif, avoir une certaine sensibilité pour le design, et être familier des logiciels de PAO. Il maitrise bien entendu les langages de programmation HTML, CSS, et les spécificités des frameworks qui lui permettent de rendre son travail plus rapide et plus sécurisé.
Dans le cadre de sa mission il collabore étroitement avec l’équipe Produit, mais également, en fonction de la taille du projet et de l’entreprise, avec des webdesigners, des rédacteurs web, des références SEO, etc.
Par ailleurs, les technologies du web évoluent vite. De ce fait, le développeur front-end effectue une veille technologique régulière pour rendre toujours plus agréable l’interface utilisateurs.
Vous cherchez à recruter un développeur Front-end ?
Que fait un développeur back-end ?
Le développeur back-end a de nombreuses tâches. Il est en charge de toute la partie invisible du fonctionnement d’un site web ou d’une application mobile, l’envers du décor, et bien plus encore. Il met en place et configure le serveur, développe les fonctionnalités techniques de l’application, gère la base de données et se charge de la création d’API (Application Program Interface). Il conçoit toute l’infrastructure du site web, le teste dans son environnement et contribue à son évolution. C’est lui qui bien sûr peaufine l’espace d’administration des clients (le back-office). Afin d’atteindre ces objectifs, il analyse les besoins du client et préconise les solutions techniques les plus adaptées : création à partir de zéro ou encore utilisation d’une solution existante tels un framework ou un CMS.
Par ailleurs, il rédige une documentation technique et fonctionnelle du produit et assure la formation du client lors de sa livraison. En effet, ce dernier doit pouvoir gérer en toute autonomie son nouvel outil grâce au back-office. Le développeur back-end lui apporte un support technique au quotidien. Il prend également en charge les corrections relatives à des problèmes remontés par celui-ci à l’usage.
Le développeur back-end est rattaché à un chef de projet technique, un product owner ou un lead développeur.
Besoin d’un coup de main sur votre recherche d’un développeur Back-end ?
4) Développeurs front-end et back-end : des profils complémentaires
Pour mener à bien un projet de développement web de grande envergure, le développeur front-end et back-end doivent travailler en symbiose. En effet, le visuel et l’ergonomie doivent être pensés en même temps que le pan technologique. Les maquettes intégrées par les développeurs front-end prennent vie grâce à leurs collègues front-end. Ce sont eux qui leur donnent de la profondeur fonctionnelle et les dynamisent. Bref, les deux sont indissociables et il est fréquent que l’un maîtrise une partie du terrain de l’autre. La communication entre les deux métiers doit être efficace et leur travail collaboratif.
5) Et le développeur fullstack alors ?
Outre les développeurs back-end et front-end, un troisième type de développeurs est souvent recherché par les entreprises : le développeur Fullstack. Il s’agit d’un poste particulier, qui a fait son apparition à la fin des années 2000 aux Etats-Unis. Facebook a d’ailleurs été la première entreprise à rechercher ce type de talent.
Le développeur Fullstack est un vrai couteau suisse du développement informatique. En effet, il réunit les compétences techniques du développeur front-end et back-end et maîtrise un large panel de langages et d’outils de programmation.
Il a une vision globale des projets et travaille autant sur les éléments visibles qu’invisibles du produit. Le développeur Fullstack est très apprécié dans les startups. En effet, ses compétences variées permettent – au moins en théorie – aux startups de faire des économies en ne recrutant qu’une seule personne pour le prix de deux.
La transversalité des compétences du développeur Fullstack lui permet de gérer un projet de A à Z ou bien d’être un facilitateur au sein d’une équipe plus conséquente. Il a tout particulièrement sa place dans un environnement agile.
Cependant, pour des projets web de grande envergure ou très spécifiques (milieu bancaire par exemple), les entreprises font plus souvent appel aux compétences spécifiques des développeurs front-end et back-end.
Vous cherchez à recruter un développeur ? Dotés d’une solide expertise tech, nos recruteurs spécialisés vous accompagnent dans votre recherche.

Thomas Motti
25 mars 2021
Recrutement tech
Startups early stage : faire appel à des chasseurs de talents comme GetPro, une drôle d’idée ?
Vous êtes une startup early stage ? Recruter est une question de vie ou de mort. Aucun droit à l’erreur. Pas question de perdre du temps et de l’argent en recrutant la mauvaise personne.
L’enjeu est simple, trouver à chaque poste LA personne qui saura vous faire passer un cap. Et ce n’est pas toujours aussi simple qu’il y paraît. Pour trouver l’aiguille dans la botte de foin, il est bien souvent nécessaire d’avoir recours à l’approche directe. Et pour cause : la perle rare ne se trouve pas forcément sur les bancs de Pôle Emploi ou de l’APEC…
Approcher des candidats en poste, leur présenter votre projet, les convaincre de rejoindre votre aventure, cela ne s’improvise pas. La chasse de talents est un métier. On ne s’invente pas recruteur en un claquement de doigts.
Bien sûr, faire appel à un cabinet spécialisé peut faire peur :
le cabinet travaille au succès ? Comment être sûr que votre poste soit réellement mis en avant ?le cabinet fonctionne au format trois-tiers, ou avec un acompte ? Comment éviter de jeter votre argent par la fenêtre ?
Et pourtant…
Concentrez-vous sur votre cœur de métier
Vous venez de lever des fonds, ou préparez la suivante ? Votre temps est précieux : l’idéal est donc de le consacrer au maximum aux activités sur lesquelles vous avez une réelle valeur ajoutée.
Le recrutement est une activité chronophage, et parfois plus complexe qu’il n’y paraît. En particulier lorsqu’il s’agit de trouver des profils techniques susceptibles de vous aider à passer à l’échelle. Pour peu que vous ne disposiez pas déjà en interne de l’ensemble des compétences techniques, il peut être délicat de convaincre les meilleurs développeurs de sauter à pied joints dans votre aventure.
Faire appel à un cabinet de recrutement, dont la chasse de talents dans la tech est le cœur d’expertise, vous évitera ainsi bien des déconvenues. Ce faisant, vous limiterez le rôle de la seule intuition dans vos recrutements, et validerez avec davantage de certitudes les compétences, mais aussi la personnalité et le culture fit du candidat. Des éléments indispensables, puisque vos nouvelles recrues viendront à leur tour contribuer à façonner la culture de votre entreprise.
Un cabinet de recrutement ? C’est trop cher !
D’accord, faire appel à un cabinet de recrutement vous épargnera bien des difficultés.
D’accord, faire appel à un cabinet de recrutement vous permettra sans doute de trouver plus rapidement des candidats qualifiés répondant à l’ensemble de vos critères de recherche.
Mais cela a un coût…
Comment savoir si vous ne risquez pas, ni plus ni moins, de jeter votre argent par les fenêtres ?
Passer par un cabinet de recrutement au succès ?
Vous l’avez vu venir ? Une première solution est de passer par un cabinet de recrutement dont le modèle de fonctionnement se fait au succès : autrement dit, vous ne payez qu’à la performance.
Cela fonctionne alors de la façon suivante :
vous mandatez le cabinet sur votre recherche ;celui-ci lance la chasse de talents ;il vous propose des candidats qui satisfont la majorité de vos critères ;vous ne payez qu’une fois que vous avez recruté l’un des candidats proposés.
Vous ne payez qu’une fois le recrutement réalisé… Cela a tout l’air de la solution idéale.
C’est vrai… mais pas toujours !
Et pour cause, si votre projet se retrouve face à d’autres entreprises qui ont déjà acquis leurs lettres de noblesse, votre recherche risque en effet de se retrouver au fond de la pile, d’être le n-ième mandat confié à un consultant commissionné sur ses résultats, et qui aura donc tendance à privilégier des mandats plus simples.
Passer par un cabinet de recrutement au succès est donc sans aucun doute une option à considérer… mais pas toujours la plus adaptée pour une startup early stage qui doit recruter au plus vite.
Cabinet de chasse de talents : avoir un consultant dédié c’est possible ?
D’autres solutions existent. Chez GetPro, par exemple, nous faisons le choix de limiter le nombre de mandats par recruteurs, afin que ceux-ci puissent réellement se consacrer à chacun des recrutements qui leurs sont confiés.
Surtout, nos consultants sont spécialisés sur des verticales métiers : l’assurance que le recruteur qui prend en charge votre recherche comprenne votre projet, mais aussi et surtout qu’il sache parler le langage des candidats, un facteur clé de succès sur les métiers tech, notamment.
Les recruteurs ont ainsi le temps de travailler sur le fond de votre projet, de le rendre attirant, et ainsi de faire de la séduction pour persuader les candidats de vous rejoindre.
Je souhaite échanger avec un expert GetPro
Quel modèle de cabinet choisir ?
Pour une startup en hypercroissance, encore en pleine construction, et qui ne dispose pas des compétences en interne pour recruter, il sera ainsi parfois préférable d’éviter les cabinets au succès, quitte à accepter le paiement d’un acompte en début de recherche.
Votre recrutement se fait bien souvent dans l’urgence. Vos nouvelles recrues doivent arriver au plus vite, pour vous permettre de poursuivre vos objectifs de croissance ambitieux. Pour vous assurer que votre recherche soit traitée en priorité, passer par un cabinet comme GetPro, avec un modèle aux trois-tiers, ou avec un acompte en début de collaboration est ainsi une solution à explorer.
Chez GetPro, nous sommes bien entendu conscients qu’il peut s’agir d’un frein important pour des startups early stage encore jeunes. Voilà pourquoi nous avons fait le choix de vous garantir cet acompte. Ainsi, nous nous engageons à présenter un certain nombre de candidats (défini ensemble), correspondant à 100% de vos critères de recherche (définis ensemble également), en un temps limité. Dans le cas contraire, l’acompte vous est aussitôt remboursé.
Ce que propose GetPro aux startups early stage
Notre priorité ? Trouver les profils qui feront passer un cap à votre startup. Pour cela, nous avons fait le choix de nous appuyer sur une démarche scientifique pour évaluer vos candidats. Nous utilisons ainsi une gamme de tests validés statistiquement, et concevons avec vous des processus de recrutement sur-mesure, afin de réduire drastiquement les risques d’erreurs de recrutement.
Par ailleurs, des jalons hebdomadaires et mensuels permettent de maintenir une transparence optimale sur l’avancée des recherches, et d’ajuster en temps réel la stratégie suivie.
Enfin et surtout, nous souhaitons apporter aux startups early stage (et à l’ensemble de nos clients) l’ensemble des outils nécessaires pour faire grandir vos équipes sereinement. Nos consultants sont ainsi en mesure de vous accompagner dans l’optimisation de vos processus RH, et nous sommes habilités à former vos équipes au recrutement, pour que vos ressources humaines internes puissent voler de leurs propres ailes.
Vous cherchez à recruter ?

Thomas Motti
10 mars 2021
Parlez-nous de votre projet
Vélocité
Mission lancée en 48h
Candidats présentés en moins de 2 semaines
Time to fill de 50 jours
Efficacité
720+ recrutements réussis cette année
Expérience candidat 5 étoiles
Des clients prestigieux comme
Prendre rendez-vous
Vous souhaitez nous déposer votre CV ? Remplir le formulaire candidat
Bienvenue chez GetPro
Un membre de mon équipe va vous répondre d’ici quelques minutes. Nous allons revoir ensemble votre projet de recrutement et vous faire une proposition d’accompagnement sur-mesure dans les 24h.
Pour en savoir plus sur la manière dont nous opérons nos missions, vous pouvez lire les témoignages de nos clients. Ce sont eux qui en parlent le mieux.
À bientôt,

Emile PennesCo-fondateur de GetPro